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Belle, belle, belle Normandie

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17 mai 2020

Chroniques du Mont Saint-Michel au temps du confinement. 2020.

Vincent M Photographe

Photographe officiel du Mont Saint-Michel je me devais d'immortaliser ce moment tragique, le rocher désert! Lui qui attire les foules du Monde entier, dort depuis deux mois dans un silence de plomb, un vide empoisonné. Déserté aux goélands il navigue seul, ou presque, comme un vaisseau fantôme oublié par les hommes. L'étrangeté de cette situation, improbable, m'a fait la vivre, photographiquement, esthétiquement comme en un temps révolu où nous l'imaginons, surement à tord, plus vide qu'en ces dernières décennies. Un retour en arrière dans l'espérance d'un futur apaisé. Le Mont Saint-Michel au temps du confinement. Avril 2020. Vincent M. Partage autorisé

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4 avril 2020

Le cécilium

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 Le cécilium, la musique pour tous et l’éducation intégrale de Paul Robin

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En 1880, Paul Robin (1837-1912) prend la direction de l'orphelinat Prévost à Cempuis (Oise).
Il y met en pratique des théories sur l'éducation intégrale qu’il porte dès 1869-1870.
Convaincu que le progrès social passait par l'accès au savoir et à la culture pour tous, il a voulu donner aux enfants des classes défavorisées, en particulier, - et aux filles et aux garçons sur un pied d'égalité - une éducation complète s'adressant au corps et aux sens (pratique du sports et apprentissage manuel) autant qu'à l'intelligence et la sensibilité (pratique de la musique notamment).
Le pédagogue libertaire Paul Robin utilisera le cécilium pour faciliter le développement de la sensibilité musicale des orphelins de Cempuis.

En 1857, Arthur Quentin de Gromard (1821-1896) crée la Cécilienne, la musique municipale d’Eu. Pour ce chef d’orchestre qui doit faire face au manque de musicien et à leur lacune technique, la démarche vise à la fois à proposer un instrument facile à jouer et pouvant se substituer à d’autres, manquants dans son orchestre. Pour imaginer ce nouvel instrument, il s’inspire du mélophone inventé en 1837  par Pierre Charles Leclerc.

L’instrument mis au point par A.Q de Gromard prend la forme d’un violoncelle. Un clavier à boutons, sur la partie supérieure (au niveau de la touche d’un violoncelle) est relié à des anches libres par des fils en laiton (sur le niveau supérieur de la table). La partie inférieure contient un soufflet dont l’alimentation se fait par l’action d’un archet fixe (joué comme celui d’un violoncelle). Le son du cécilium se rapproche de celui de l’harmonium ou de l’accordéon

En 1861, Arthur Quentin de Gromard dépose un brevet pour un symphonium qui prendra ensuite le nom de cécilium en référence à sainte Cécile, patronne des musiciens . L’atelier de lutherie compte une douzaine d’employés. Situé dans la propriété de l’inventeur, 9 rue de la Normandie à Eu, l’atelier aurait produit entre 300 à 500 instruments en hêtre, merisier, frêne et palissandre.

L’instrument existe en différentes tailles, soprano, alto, ténor et basse. Il est utilisé pour le registre liturgique mais aussi pour les mariages et la musique classique.

Ces instruments ont été présentés lors de l’exposition Trois petites notes de musiques (avril 2015 à mars 2016).

 

 

2 avril 2020

Costumes traditionnels normands

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Le costume populaire régional n’est pas un élément figé dans le temps et dans l’espace. En Normandie, comme
dans toutes les provinces de France, il évolue et se diversifie tout au long du XIXe siècle. L’histoire du costume
régional en Normandie commence très tôt au regard de la chronologie de l’histoire des costumes régionaux en
France. Dès 1730, les normandes se distinguent par le port d’un bonnet, dit « bonnet cauchois », exclusivement
porté dans le pays de Caux. La fin du costume régional normand se situe dans la seconde moitié du XIXe siècle,
avec l’abandon des grandes coiffes au profit de coiffes plus petites et plus pratiques. C’est donc dans cette
période allant de 1785 à 1850, que le costume populaire normand est à son apogée.

Le costume populaire était porté par une certaine catégorie sociale comme les gros propriétaires fermiers, et non
par la plupart des paysans. La raison en est simple. Le costume a un coût. Les tissus d’indienne, les
mousselines, les dentelles et le tulle des coiffes sont autant de matériaux issus de l’industrialisation qui coûtent
chers au contraire des étoffes de fabrication locale et artisanale auparavant utilisées dans la confection des
vêtements paysans.

Evolution du costume dans la première moitié du XIXe siècle

Vitrine consacrée aux costumes normands de la première moitié du XIXe siècle. ©
Musée des Traditions et Arts Normands

L’histoire du costume est indissociable des évolutions dans le domaine de la fabrication des tissus qui le composent. Les costumes normands du XIXe siècle vont très vite intégrer ces nouveautés notamment en ce qui concerne les tissus de coton imprimé. Beaucoup plus légères, souples et colorées que les droguets et autres étoffes de laine, les « indiennes » du nom de leur provenance exotique, se retrouvent dans toutes les tenues féminines de la première moitié du XIXe siècle. Ces étoffes produites localement dans les vallées du Cailly, du Robec et du Commerce, vont participer à l’évolution des formes et des matières. L’introduction des étoffes produites en série dans les garde-robes des normandes a également pour conséquence de diminuer le coût des vêtements.

Le costume des femmes est le plus souvent composé de deux pièces, une jupe et un corsage, l’ensemble étant dénommé « déshabillé ». Mais pour les femmes les plus aisées, la robe est un élément courant. Toujours réalisée dans un tissu souple et coloré, la cotonnade, la robe évolue au gré des modes citadines et parisiennes. La robe d’abord portée par les citadines sera ensuite adoptée par la riche paysannerie et se démocratise dans les tenues
portées les jours de cérémonie au cours du XIXe siècle.Le costume porté par les normandes au début du XIXe siècle est souvent très proche des modes de la proche capitale et se distingue surtout par le port des bonnets cauchois comme en témoigne cette présentation.

La femme porte une robe en indienne de style Empire datant de 1810. La couleur sombre de la tenue est rehaussée par le port d’un bonnet cauchois surmonté de ses barbes. Une croix à pierres et son coulant viennent terminer la parure.
Témoin de la pénétration des modes parisiennes dans le costume régional, cette robe en indienne à manches « gigots » fut portée vers 1835. L’ensemble est complété par un pierrot à deux volants et une croix bosse surmontée de son coulant en forme de cœur.

Costume populaire féminin

Le costume de tous les jours est le plus souvent fait de tissu à la fois résistant et peu coûteux ; siamoise, droguet en rouge ou en bleu sont les tissus par excellence du costume quotidien des normandes. La femme porte le plus souvent une chemise, seule pièce de lingerie, sous une paire d’habits aussi appelés « déshabillé », qui se compose d’une jupe ou « cotte » et d’un corsage ou camisole. Les jupes étaient plus nombreuses dans les inventaires car les femmes en portaient parfois deux l’une sur l’autre selon les saisons. Le tablier est le complément incontournable tant pour les jours de travail que pour les tenues de cérémonie. Il est en siamoise, ou en cotonnades imprimées. Un fichu peut recouvrir les épaules, on l’appelle également mouchoir de cou. Ces mouchoirs sont portés par les hommes comme par les femmes. Ils peuvent être en toile blanche brodée pour les jours de cérémonie, en indienne à rayures ou à fleurs, en mousseline unie ou encore en soie unie ou imprimée. La paire de poche (poches de tissu cousues à un lien noué autour de la taille) est un élément original du costume journalier. Elles se portent par dessus ou par dessous la jupe. Une paire de bas en laine ou
en coton protègent du froid.

Costume populaire vers 1850 © Musée des Traditions et Arts Normands

Cet ensemble bleu est caractéristique des éléments qui constitue au milieu du XIXe siècle la tenue quotidienne
d’une normande. Elle se compose d’une chemise blanche en lin, d’une jupe de coton, d’un mantelet en indienne
bleu imprimé à la réserve, d’un tablier et de poches portées sur la jupe. Le bonnet piqué brodé ou non de fils de
couleurs est le bonnet des jours de travail mais il est également porté comme support de coiffes

Mantelet et pelisse

Vers 1780, on voit apparaître aux cotés des capots, dans les inventaires après décès et les contrats de mariage,
les premiers mantelets en indienne rouge que l’on dénomme alors « rouge des indes ». Il faudra attendre le XIXe
siècle pour que le mantelet et la pelisse supplantent réellement le capot.

Le capot utilisé pour se protéger du froid est fait de drap ou de droguet. Le mantelet est une cape courte munie d’un vaste capuchon qui s’arrête à la taille dans le dos et forme deux longs pans sur le devant. Réalisé dans un tissu d’indienne doublé de laine pour tenir chaud, ils sont plus séduisants par leur couleur et leurs légèreté et certainement plus confortables pour certains usages.

La pelisse se distingue du mantelet par sa longueur. Elle se compose d’une grande capuche très large qui couvre le haut du dos et la coiffe.

Le mantelet appartient au début du XVIIIe siècle aux femmes élégantes puis se démocratise pour devenir une pièce du costume populaire qui fut très porté dans le pays de Caux. Une agrafe de capot vient rehausser la beauté du vêtement. Elle se compose de deux plaques en argent moulé ou estampé et repercé. C’est souvent l’unique bijou des femmes de condition modeste.

La robe de mariage

Le jour de son mariage, la jeune fille porte sa plus belle tenue qui sera ensuite sortie pour les grandes occasions tout au long de sa vie, adaptant la robe à l’évolution de sa morphologie. A l’occasion de son mariage, la jeune fille porte sa plus belle coiffe, son plus beau mouchoir de cou, blanc en mousseline ou en linon brodé. Le bonnet rond ou pierrot choisi pour ce jour est le plus richement orné, fond et passe brodés et volants bordés de dentelle.
Les bas portés ce jour sont également blancs et brodés. Ici le blanc est choisi car c’est la couleur de la mousseline, du linon ou du tulle qui sera brodé pour l’embellir. L’habit de la mariée est communément composé de deux pièces, mais la robe devient de plus en plus fréquente vers 1825. Ici la mariée porte un bijou composé d’un cœur et d’une croix jeannette. Cette croix souvent acquise avant le mariage est en or, en argent ou en vermeil. Sa pâte d’attache est en forme de fleur de lys et elle peut posséder un cœur coulant comme c’est le cas ici.

Le costume masculin

Huile sur toile « le paysan de la Mailleraye ». © Yohann Deslandes

Au XVIIIe siècle, les hommes portaient la chemise et la culotte de toile. Les pantalons étaient en siamoise rayée et la cravate était en fait, un mouchoir de toile noué autour du cou. Les guêtres en toile ou coutil protégeaient les bas et les jambes. Le port des sabots de bois permettait d’économiser les chaussures qui elles, étaient réservées aux jours de fête.

Enfin, un chapeau à bord en feutre de laine, abritait du soleil et de la pluie.
Au XIXe siècle, ce costume évolue vers le port d’un pantalon, d’un gilet, d’une veste et d’une redingote pour les
jours de fêtes. Cet ensemble est complété par quelques accessoires comme le parapluie, la cravate ou mouchoir
de cou, et le chapeau haut-de-forme.

La blouse dénommée en Normandie « blaude » est le vêtement populaire de protection régional. Elle apparaît
vers 1780 et se généralise vers 1815. Évoluant dans sa forme, elle perdure jusqu’en 1950. Elle se porte les jours
de travail mais également les jours de fêtes où elle s’orne de broderies au point de chainette au col et aux poignets.

Le parapluie, bien qu’un produit de luxe, est un élément incontournable du costume traditionnel normand. A ce
costume des jours ouvriers vient s’ajouter une casquette à pont qui se généralise vers 1850.

Coiffes de Haute-Normandie

Vitrine des coiffes normandes. © Musée des Traditions et Arts Normands

Plus que le vêtement, les coiffes constituent l’élément caractéristique et original des costumes traditionnels. Aux XVIIIe et XIXe siècle, le trousseau de la femme était composé de plusieurs coiffes convenant à plusieurs circonstances : le travail et la parure. Le trousseau de la mariée est décrit dans les contrats de mariages, sources précieuses concernant la qualité et le nombre de coiffes appartenant à une femme. On trouve les coiffes décrites dans ce qu’on appelle le « menu linge ». Il n’est pas rare d’y trouver 12 cornettes, 4 bonnets de coton, 8 pierrots et 5 bonnets de dentelle pour les grandes occasions. Le bonnet de travail est un bonnet de protection. Le bonnet de cérémonie est réalisé dans des tissus plus fins tels que le lin, la mousseline ou le tulle, orné de dentelle et de broderie.

Le Musée des Traditions et Arts Normands (76) possède une large et riche collection de coiffes de Haute-Normandie pour une période allant de 1730 à la fin du XIXe siècle.

La restauration des coiffes

Le réaménagement de la salle du costume a été le prétexte à la restauration des coiffes du musée afin d’en faire une présentation au public. C’est ainsi qu’une recherche sur les coiffes du musée a été menée en collaboration avec Madame Jacqueline Le Guell, collectionneuse de costumes et de coiffes. Nous lui avons confié le nettoyage des quatorze coiffes actuellement présentées au musée. Son travail remarquable est visible sur ces photographies après et avant nettoyage et remise en forme.

Le bonnet piqué

Bonnet piqué © Musée des Traditions et Arts Normands

Le bonnet piqué enserre la tête, il est composé de grosse toile blanche matelassée, piquée de gros fils sur toute
la surface formant losanges, carrés ou diagonales. Certains de ces bonnets sont rebrodés de motifs floraux sur le
fond, en laine bleue ou blanche.

Très solides, ils étaient utilisés comme bonnet de travail, en usage dans les trousseaux au XIXe siècle, ils servent
de support de coiffe dans certains lieux.

La cornette

La cornette est une coiffe largement répandue en France au XVIIIe siècle puis au XIXe siècle. Elle se
compose d’un fond, avec à l’avant une longue bande de tissu formant deux longs pans qui peuvent être relevés ou repliés. On employait pour sa confection de la toile telle que du linon et on bordait de dentelle les cornettes
portées les jours de fête.

Le pierrot

Pierrot © Musée des Traditions et Arts Normands

Le bonnet rond, également appelé pierrot apparaît à la fin du XVIIIe siècle, début du XIXe siècle. Il connut une grande vogue au XIXe siècle, remplaçant peu à peu tous les bonnets connus. Les femmes les achetaient par douzaine pour constituer leur trousseau. L’apogée de ces coiffes se situe à la fin de la seconde moitié du XIXe siècle.

Le pierrot est constitué d’un fond, d’une passe et de deux volants plissés superposés et d’inégale longueur. Les dimensions des éléments constitutifs vont varier ainsi que les tissus utilisés selon les différentes localisations géographiques. La présence de broderie, l’importance du décor ou son absence donnent des indices quant à leur utilisation. Ainsi, les bonnets ordinaires de l’Eure n’ont aucune dentelle tandis que ceux de cérémonie sont très
finement plissés et comportent une passe et un fond brodés au point de plumetis ou de Beauvais.

Les pierrots de mariage de l’Eure

Pierrot de mariage de l’Eure © Musée des Traditions et Arts Normands

A l’occasion des mariages et cérémonies, on choisit le bonnet le plus richement orné pour coiffer la mariée. Le fond et la passe sont brodés et les volants bordés de dentelle. Souvent, la passe est soulignée d’une soutache garnie de petits éléments de cire ou de satin, voire de perles. Les derniers pierrots de cérémonie portés vers 1840-1850 sont en tulle avec une passe entourée d’une guirlande fleurie.

Tableau de Schmidt, 1er quart du XIXe siècle

Sur ce tableau réalisé par Schmidt au cours du 1er quart du XIXe siècle, une femme de Louviers est en habit et en coiffe de cérémonie pour son mariage. La coiffe de mariage est en tulle et dentelle brodés. Elle porte le bonnet rond ou pierrot. Il s’agit d’une belle coiffe, car la femme est issue de la bourgeoisie de la riche cité drapière de Louviers dans l’Eure.

Les bonnets de dessous

bonnet de dessous © Musée des Traditions et Arts Normands

Toutes les grandes coiffes comportent un bonnet de dessous qui sert de support et permet d’épingler la coiffe ou ses barbes, ses rubans. Souvent mal connus, ils font pourtant partie intégrante de la coiffe.
Le béguin est porté sous le bonnet cauchois. Le bonnet de toile que nous voyons ici est fortement empesé pour le pierrot. Un bonnet de carton recouvert de tissu est utilisé pour les grandes coiffes.

Les bonnets à usage quotidien

Coiffe de travail de la région des Grandes Ventes © Musée des Traditions et Arts Normands

On trouve quantité de bonnets portés pour le travail. Moins spectaculaires que les coiffes de cérémonie, ils comptaient pourtant en grand nombre dans le linge de la femme. La forme de la coiffe s’adapte parfois au travail.
C’est le cas pour cette coiffe que l’on trouve dans la région allant du Havre au Tréport. Elles ont été conçues pour résister au vent et utilisées en usage quotidien. Le fond est profond pour y recevoir un chignon, la passe est droite et deux volants plus courts que ceux du pierrot sont réunis par une bande volantée. Deux cordons noués sous le menton fixent solidement la coiffe. On retrouve cette coiffe dans la région de Dieppe, aux alentours des
Grandes Ventes.

Les bonnets cauchois

Le Musée des Traditions et Arts Normands possède une riche collection de bonnets cauchois, portés par les
femmes du Pays de Caux entre 1730 et 1830. Les sources qui nous permettent d’étudier le bonnet cauchois
restent les actes notariés, l’iconographie à travers les tableaux, lithographies, gravures et toiles imprimées, et les
témoignages de voyageurs qui ont traversé le Pays de Caux au XVIIIe siècle.

Le bonnet cauchois est une coiffe que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Sorte de support en carton recouvert
de soie brochée, de damas ou de velours, rebrodé de fils d’or ou d’argent, entoilé à son sommet pour recevoir
une cornette avec ses barbes de mousseline et dentelle qui descendent le long du corps de la femme.

L’ouvrage de Marguerite Bruneau intitulé Les bonnets cauchois. Diversité et évolution édité en 2004 par le Cercle
d’Action et d’Etudes Normandes est une étude très complète sur le sujet. La nouvelle muséographie de la salle
du costume du Musée des Traditions et Arts Normands est fidèle aux recherches de Marguerite Bruneau.

Carte des localisations des bonnets cauchois, réalisée par Marguerite Bruneau.
1. L’ouest du Caux
2. Région de Saint Valéry-en-Caux
3. Est du Caux : de la vallée de la Sâane à la vallée de la Scie
4. Est du Caux : de la vallée de la Scie à la vallée de l’Eaulne
 
5. Est de Dieppe Bonnetière © Musée des Traditions et Arts Normands

En effet, elle a localisé cinq formes différentes de bonnet correspondant à cinq territoires allant de l’Ouest à l’Est du Pays de Caux. Les cinq bonnets prennent au musée place dans une bonnetière, petite armoire apparue à la fin du règne de Louis XV (mort en 1774), qui peut comporter des tiroirs à la base mais surtout des étagères assez hautes pour « crocher les bonnets ».

Le décor des bonnets cauchois

Les bonnets cauchois sont ornés d’une broderie composée de galons de cannetille (fils métalliques d’or ou
d’argent), de paillettes (petites plaques métalliques circulaires percées au centre), et de verroteries (collées sur
un support métallique débordant et percé de quatre trous, ce qui permet la fixation au moyen de fils métalliques).
On retrouve sur certains bonnets une broderie de clinquant constituée d’un décor de fleurs découpées dans de
minces feuilles métallisées et colorées, cousues sur le bonnet. C’est le décor le moins cher qu’on retrouve surtout
à l’Est du Caux. Dans le Caux occidental, on préfère la broderie aux fils d’or et d’argent, l’or étant réservé aux
plus beaux exemplaires. En réalité, ce qu’on appelle le fil d’or fin est de l’argent doré, le fil d’or mi-fin est du cuivre
argenté et doré, le fil d’or faux est du cuivre laitonné et le fil d’argent faux est du cuivre argenté à la feuille.

Les bonnets cauchois de l’Ouest du Caux (zone 1 sur la carte)

Sur une ligne géographique allant de Caudebec-en-Caux à Fécamp en passant par Yvetot, on trouve un premier type de bonnet, le plus célèbre peut-être car le plus représenté des bonnets cauchois.
La forme est pointue, la base arrière rectiligne et les oreilles ne sont pas couvertes. Un large galon forme la base, de manière à le poser à plat sur le devant de la tête. Tous ces bonnets sont dotés à leur sommet d’un support de coiffe rigide et recouvert de toile qui permettait d’accrocher les barbes de dentelles qui descendaient le long du corps de la cauchoise.

Les bonnets cauchois de la région de Saint Valéry-en-Caux (zone 2 sur la carte)

Le bonnet de la région de Saint Valéry-en-Caux est plus large et moins haut que celui de l’Ouest du Caux. A l’arrière, la partie haute est entoilée afin de recevoir le fond de la cornette qui garnira le bonnet. La base arrière est légèrement échancrée. Le décor est ici composé de broderies de clinquant et de fleurs découpées fixées par canetille. Des verroteries de couleur rouge et bleu ornent l’arrière du bonnet.

Les bonnets cauchois de la vallée de la Sâane à la vallée de la Scie (zone 3 sur la carte)

bonnet cauchois de la vallée de la Sâane © Musée des Traditions et Arts Normands

A l’Est du Caux entre la vallée de la Sâane et la vallée de la Scie, on trouve des bonnets caractérisés par leur grande dimension. Sa forme cache les oreilles et possède une profonde échancrure à l’arrière afin de laisser place à un chignon. A l’arrière, le fond dans la partie haute, destiné à recevoir la cornette, est entoilé et de petite taille. Un galon borde tout le bas.
Seuls les beaux bonnets sont entièrement recouverts de broderies. Les bonnets plus modestes n’ont un décor que sur la partie visible, tout ce qui est caché sous la barbe de dentelle est simplement entoilé.

Bonnet cauchois de la vallée de la Scie jusqu’à la vallée de l’Eaulne (zone 4 sur la carte)

Dans cette zone correspondant à la boutonnière du Pays de Bray, on peut supposer que certains bonnets ont été
fabriqués autour des Grandes Ventes. Les hauts bonnets y sont encore plus larges que les bonnets de la zone 3,
et parfois concaves. Les décors sont encore une fois disposés sur les parties visibles, et le reste est entoilé.

Bonnet cauchois de l’Est de Dieppe (zone 5 de la carte)

Bonnet cauchois de l’Est de Dieppe © Musée des Traditions et Arts Normands

Cette petite zone regroupe seulement quelques villages à l’Est de Dieppe. Les bonnets y sont de petite taille et contrastent avec les volumes des autres zones du Pays de Caux. Le devant et l’arrière du bonnet sont échancrés en forme de fer à cheval. Ils ont été conçus pour résister au vent.

Dossier rédigé par Mylène Doré, attachée de conservation du patrimoine et Caroline Louet, assistante qualifiée de conservation du patrimoine en 2009.

Cliquez ici pour le télécharger le Dossier complet

Chateau de Martainville tome 1 : http://nanienormandie.canalblog.com/archives/2020/03/29/38142514.html

Chateau de Martainville tome 2: http://nanienormandie.canalblog.com/archives/2020/03/27/38140020.html

 

31 mars 2020

CHÂTEAU DE MARTAINVILLE

Château de Martainville, Seine Maritime (Haute-Normandie)

CHÂTEAU DE MARTAINVILLE

Le Musée des Traditions et Arts Normands


Le Musée des Traditions et Arts Normands a été créé en 1961 par le Conseil Général de Seine-Maritime. Son aménagement a été primitivement confié à Daniel Lavallée (1925-1989), professeur d’allemand et célèbre défenseur de la sauvegarde des maisons à pans de bois du vieux Rouen. Un vaste collectage du mobilier, des costumes, de la céramique, de la verrerie et des objets de la vie quotidienne en Haute-Normandie datés du XVe siècle et jusqu’au XIXe siècle a permis de constituer une exceptionnelle collection retraçant l’histoire des arts et traditions populaires de cette région. Au fil des années, le musée s’est enrichi grâce à de généreux dons, notamment dans le domaine du textile par une importante donation de mouchoirs illustrés de la famille Buquet. Ce sont aujourd’hui 15 000 œuvres qui sont exposées de manière permanente ou temporaires dans le musée et ses dépendances.

Dans le musée, une exceptionnelle collection de mobilier haut-normand évoque l’évolution des styles du XVe au XIXe siècle. L’ethnographie des régions de Haute-Normandie (Pays de Caux, Eure, Pays de Bray, Littoral) est exposée sous l’aspect d’intérieurs de fermes reconstitués avec meubles et objets de la vie quotidienne aux XVIIIe et XIXe siècles. Le dernier étage présente une des plus importantes collections de coiffes, bijoux et costumes normands. Chaque année, l’association l’Espace Musical présente au dernier étage du musée une nouvelle exposition dédiée à l’histoire de la musique en Normandie, en lien avec la thématique de l’exposition temporaire

Les salles

Le Château de Martainville compte plus d’une vingtaine de salles que vous pourrez découvrir lors de votre visite, parmi elles, on retrouve notamment :

La salle des gardes

La salle des gardes était la salle commune du château, c’est dans cette pièce autour de la cheminée que le seigneur recevait, donnait à manger, rendait la justice. C’est en quelque sorte là que se passait une partie de la vie du village. Les meubles les plus anciens du château ont été rassemblés dans cette pièce comme la chaire et le banc tournis du 15ème siècle.

La salle à manger

Cette pièce devait être, au XVIe siècle et même plus tard, une chambre pour des invités de marque. Peut-être, est-ce ici ou dans la chambre du seigneur que dormit Henry IV lors de son passage à la poursuite du Duc de Parme en 1592.

C’est une des seules pièces à avoir conservé en partie ses boiseries du XVIIIe siècle.

Malheureusement l’aménagement XVIIIe de cette salle est incomplet. Les Prussiens qui ont occupé le château en 1870 auraient brûlé les lambris pour se chauffer. Dans cette pièce on remarquera deux coffres de mariage du XVIIe siècle qui sortent du même atelier ainsi qu’une tapisserie brodée du XVIIe siècle sur le thème du « Bon Pasteur » et une imposante armoire à quatre portes provenant du château d’Yville-sur-Seine près de Duclair.

La chambre Louis XIII

Quand on quitte la période de la Renaissance, pour entrer dans le style Louis XIII on aborde un monde différent. On passe de la profusion du décor antique à la rigueur du XVIIe siècle. Le Style Louis XIII a été pratiqué de la fin du règne d’Henri IV au règne de Louis XIV, de 1594 à 1680 environ, voire plus encore, car, en province, on constate un décalage chronologique avec Paris.

Durant cette période, le coffre va laisser la place à l’armoire à quatre portes et deux tiroirs qui résultent en réalité de l’empilement de deux coffres et d’un troisième meuble comportant des tiroirs. Mais on note aussi l’apparition, à cette époque, des premières armoires à deux battants.

ARMOIRE QUATRE PORTES NORMANDE

La cuisine

 La cuisine est restée à son emplacement d’origine, elle se présente aujourd’hui, comme elle pouvait être à la fin du XIXe siècle. Au centre trône l’énorme cheminée dans laquelle on pouvait faire cuire un bœuf à la broche. Le feu y était entretenu en permanence car tout était cuit à l’âtre.

C’est à la cuisine, sur la grande table, que prenaient leur repas, les personnels de service du château. C’est là que l’on préparait le pain comme en témoigne le pétrin.

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un moule à beurre

Moule à beurre

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La salle du costume normand

Le rapport qu’avaient nos ancêtres au costume est totalement différent de celui que nous avons avec lui aujourd’hui. Le linge et les vêtements sont mentionnés dans les inventaires au même titre que les terres, les meubles et les bijoux. Ils se transmettent d’une génération à l’autre.

Les tissus sont achetés chez le mercier du village, à un colporteur ou à un tisserand local et on donne le vêtement à faire, sur mesure, à un tailleur ou à une couturière.

Le vêtement est donc onéreux et doit durer une dizaine d’années pour un vêtement du dimanche et moitié moins pour le vêtement de tous les jours.

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Focus sur la pelisse, ce long vêtement chaud qui faisait office de manteau au 19e siècle

La musique normande

Cette salle dont l’aménagement est fait en collaboration avec une association, l’Espace Musical, est consacrée aux différents patrimoines liés à la musique en Haute-Normandie :

– la facture instrumentale, très active dans l’Eure et en Seine-Maritime où l’on dénombre une quarantaine de facteurs et luthiers qui fabriquent ou restaurent les instruments de musique à cordes et à vent,

– la facture amateur et l’auto construction d’instruments de musique,

– la musique traditionnelle collectée en Haute-Normandie et restituée par les groupes de musique et danse populaires ou folkloriques,

– les harmonies et les fanfares,

– les représentations d’instruments de musique sur le mobilier, dans la sculpture, sur les vitraux…

Connaissez-vous le cécilium,

Connaissez vous le Célinium ??

 première partie ici: http://nanienormandie.canalblog.com/archives/2020/03/29/38142514.html

29 mars 2020

Chateau de Martainville

château de Martainville

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Historique du château de Martainville


Jacques Le Pelletier, fils d’une riche famille de commerçants originaires de Provence, acquiert en 1481 le fief de Martainville, alors composé de 25 hectares. Armateur mais aussi échevin de la ville de Rouen, Jacques Le Pelletier est en quête d’un statut social plus enviable et plus noble. C’est en partie pour cette raison qu’il décide d’entreprendre la construction d’un château sur cette terre. La date de 1485 gravée sur la clef d’une fenêtre de la tour sud atteste de la période de son édification qui s’achèvera vers 1495.

Le bâtiment primitif ressemble à un château fort flanqué de quatre tours et d’un pont-levis dont un chemin de ronde à mâchicoulis couronne la muraille. Néanmoins, l’ensemble annonce déjà la Renaissance, tant dans le plan du château que dans les matériaux employés. A chaque étage, quatre pièces munies d’une cheminée sont distribuées autour d’un couloir central et chaque tourelle abrite des latrines donnant sur les fossés. L’utilisation de matériaux nouveaux pour l’époque, telle que la brique rouge et noire rappelle les constructions des Flandres. Ces briques étaient cuites sur place et les pierres blanches issues des carrières de Vernon. On relève sur l’appareillage une savante inclusion décorative de briques vernissées noires disposées en cœurs, croix ou losanges. Le château de Martainville s’impose parmi l’un des tous premiers édifices de la Renaissance normande.

Quand Jacques Le Pelletier meurt en 1510, c’est son neveu Jacques, second du nom qui hérite de toute sa fortune. Il entreprend de grands travaux d’aménagement sur le château en faisant combler les fossés, établir une enceinte ponctuée de tours, élargir les fenêtres, élever les toitures, édifier des cheminées extérieures au décor gothique, voûter le couloir du rez-de-chaussée. Surtout, il fait remanier la façade principale en supprimant le pont-levis qui cède la place à un élégant portail couronné d’arcs concaves avec feuillages. Au-dessus, la loggia à encorbellement correspond à la construction d’une chapelle au premier étage. La famille de Jacques Le Pelletier fait cesser ces travaux somptuaires et il meurt en 1545 avant d’avoir accompli tous ses desseins. A cette date, un inventaire stipule que les bâtiments de la ferme tels que le colombier, les granges, étables et écuries sont terminés. En 1571, Richard Le Pelletier, l’un de ses fils est anobli et obtient de commuer le nom de Le Pelletier en celui de Martainville. Le domaine reste dans les mains de cette même famille jusqu’en 1781, date à laquelle la dernière descendante de la famille de Martainville s’éteint sans héritier. Le château est alors inoccupé et le domaine devient uniquement une exploitation agricole.

Le château est classé au titre de Monument Historique en 1889 et la ferme en 1931. En 1905, le domaine est racheté par un marchand de bestiaux et le château est alors en bien mauvais état. L’Etat rachète le domaine en 1906, ce qui le sauve de la destruction. Vidé de son mobilier d’origine, le château est confié en 1955 au Conseil Général de Seine-Inférieure pour y installer un musée sur les arts et traditions de Normandie qui ouvrira ses portes au public en 1961. Aujourd’hui, le château de Martainville abrite le Musée des Arts et Traditions Normands, propriété du Département de la Seine-Maritime.

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Château de Martainville

Château de Martainville from Drone Press on Vimeo.

suite ici: http://nanienormandie.canalblog.com/archives/2020/03/27/38140020.html

 Profitez de la visite 3d du musée ?

http://www.chateaudemartainville.fr/fr/visite-3d-du-chateau-de-martainville/?fbclid=IwAR2-S5hn-LsPdIx80bg9BIbroWxjtlUDAxsQVySLo5AtrKx0gVuanuKMJ9g

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15 mars 2020

Aux Jardins de Plantbessin-Castillon(14)

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Chez Colette Ste Beuve.
 
 
Castillon dans le Calvados...
 
Entre Bayeux et Balleroy, les jardins de Castillon ont obtenu le label "jardin remarquable".
 
Créé par des jardiniers passionnés, les jardins de Castillon sont une succession de jardins thématiques. Jardin de senteurs, jardin oriental, jardin à l'anglaise, jardin en terrasse... mettent en valeur plus de 2000 variétés de plantes. Les perspectives, les bassins et le mobilier de jardin créent le rythme.   
 
L'histoire commence en 1975 quand Colette et Hubert décident de racheter une pépinière de plantes vivaces. C'est le point de départ d'une aventure avec le lancement d'une pépinière de plantes rares. En 1985, ils créent un premier jardin pour faire partager leur passion dans un cadre merveilleux. En 1999, un deuxième jardin voit le jour, très différent du premier. Ces deux jardins se complètent et permettent aux visiteurs de trouver une très grande gamme de végétaux alliée à un magnifique environnement.
 
Deux magnifiques jardins composent l'ensemble. Le premier est une succession de « chambres ». Plans d'eau, esprit japonisant, anglais ou aromatique.  
En pente douce, il se compose de huit jardins ou « chambres » clos qui possèdent chacun une atmosphère personnelle : jardin d'eau, allées fleuries, jardin oriental, jardins de senteurs, pergola, etc.  
 
Le second, composé de trois terrasses successives ponctuées d'ifs topiaires, s'ouvre sur une très belle bordure de graminées. Il se termine par un petit arboretum et labyrinthe en buis. Il oscille entre le type italianisant avec ses ifs taillés et ses trois terrasses successives et le type «à la française » avec ses bordures de buis et son ordonnancement géométrique aboutissant à un labyrinthe. Une superbe plate-bande de graminées subtilement mise en scène donne enfin une atmosphère orientale avec rochers et pins miniatures. La visite s'achève par la pépinière où le visiteur peut trouver et acheter les plantes de son choix.
 
Je n'ai que deux mots....ALLEZ Y !

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23 octobre 2018

Classement. La Normandie est dans le top 10 des plus belles régions du monde selon Lonely Planet !

Classement. La Normandie est dans le top 10 des plus belles régions du monde selon Lonely Planet !

Les experts de Lonely Planet ont ratissé la planète entière pour sélectionner dix régions du monde qu'il faut absolument visiter. Et la Normandie se place en 9e position !

Publié le 23 Oct 18 à 11:14

Arromanches

La Normandie est dans le top 10 du best of 2019 du célèbre guide touristique, le Lonely Planet. La classe ! (©Frédéric Bourgeois/La Renaissance Le Bessin)

Mardi 23 octobre 2018, le célèbre guide touristique Lonely Planet a publié son best of 2019 des dix plus belles régions du monde qu’il faut absolument visiter. Derrière l’Italie, les États-Unis, le Pérou, l’Australie, l’Écosse, la Russie, l’Inde et le Canada, la Normandie se trouve en 9e position, dans le top 10 de la sélection, juste devant le Chili !

Le Débarquement et l’Armada de Rouen

Le 75e anniversaire du Débarquement et la 30e Armada de Rouen, qui auront lieu en 2019, n’y sont pas pour rien. Pour le guide touristique, 2019 est l’année où il faut visiter la Normandie !

C’est le 75e anniversaire du Débarquement, festivités et commémorations seront nombreuses au programme. De plus, la ville de Rouen se prépare à accueillir des vaisseaux du monde entier qui remonteront la Seine à la voile lors de la 30e Armada de Rouen, qui a lieu une fois tous les quatre à six ans, et attire des millions de spectateurs, peut-on lire dans le classement.

Fromages, cidres, plages…

Les grands classiques de la Normandie sont également cités : les produits de la mer, les fromages crémeux et les cidres « parmi les plus délicieux que vous goûterez jamais » mais aussi « la côte sauvage et romantique » et ses « plages délicieuses ». 

Bref, tout est dit, et le petit texte donne plus qu’envie de venir en Normandie ! La région devrait dépasser les records de visites touristiques en 2019, il n’y a aucun doute !

18 septembre 2017

Le musée des beaux-arts et de la dentelle est un musée situé dans la ville d'Alençon

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Le musée des beaux-arts et de la dentelle est un musée situé dans la ville d'Alençon, dans l'Orne et la région Basse-Normandie.

Il fait découvrir à ses visiteurs la célèbre spécialité locale de la dentelle d'Alençon, outre la discipline des Beaux-Arts (peinture, dessin, gravure, sculpture) et un espace sur l'ethnographie du Cambodge en 1900
Le musée occupe une partie de l’ancien collège des Jésuites restauré en 1981. Les collections se sont constituées dans la seconde moitié du XIXe siècle grâce à des donateurs : Chennevières, His De La Salle, Leriche, Jacquette, Noblesse... et à une politique d’acquisitions régulières.
Ce patrimoine a permis la fondation du musée d’Alençon en 1857 par Léon de la Sicotière, sénateur et érudit local.
Trois sections sont à découvrir au sein du musée :
    • la section consacrée à la dentelle au Point d’Alençon, dont le savoir-faire est inscrit depuis 2010 sur la liste représentative du  patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco   
    • la section beaux-arts du XVe siècle au XXe siècle
    • la section dévolue au Cambodge.
 

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Au rez-de-chaussée
La salle des expositions temporaires permet de présenter une partie des collections non visibles habituellement du public et d'accueillir alternativement selon les années paires et impaires, une grande exposition annuelle dont le thème varie entre la dentelle et les beaux-arts.

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Au 1er étage
Consacré aux beaux-arts, le 1er étage comporte deux salles présentant des œuvres du XVIIe au XXe siècle.
À l’ensemble flamand et hollandais du XVIIe (Wyck, Maes, Wouverman) succède l’école française des XVIIe (Allegrain, La Fosse, Blin de Fontenay) et XVIIIe siècles (De Troy, Meynier, Aved, …).
Le XIXe siècle français est réparti entre les deux salles du 1er étage. Dupré, Huet, Schaeffer, David d’Angers évoquent la première moitié du XIXe siècle.
La peinture académique de Veyrassat, Laurens, Latouche contraste avec celle des novateurs : Courbet, Fantin-Latour, Boudin, Lacombe de la seconde moitié
du XIXe siècle.
Quelques peintres ornais (Giroux, Monanteuil, Léandre, Lacombe, …) et des sculpteurs (Leharivel-Durocher) terminent la visite de la section beaux-arts.

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Alençon: la Reine des dentelles fête ses 350 ans

La Ville d'Alençon fête cette année les 350 ans de la dentelle au point d'Alençon, un savoir-faire né sous Louis XIV et classé en 2010 au patrimoine culturel
immatériel de l'humanité. Une dizaine de dentellières perpétue aujourd'hui cette technique de pointe.

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Johanna Allouch, directrice du musée des Beaux-arts et de la Dentelle à Alençon

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C'est une histoire qui a commencé en 1665 sous Louis XIV. A l'époque, la dentelle est à la mode dans toute l'Europe. Colbert, souhaitant concurrencer le point de Venise, décide de créer des manufactures royales dans tout le pays, notamment à Alençon. "Les ouvrières travaillent d'abord à la création d'un point de France, les dentellières françaises et alençonnaises décryptent la dentelle de Venise, s'attribuent son vocabulaire et le décline autrement pour créer une dentelle plus fine qui fait ensuite la part belle au réseau. C'est à ce moment-là, à la fin du 17e qu'on peut vraiment parler de point d'Alençon", raconte Johanna Allouch, la directrice du musée des Beaux-arts et de la Dentelle d'Alençon.
Ce musée conserve aujourd'hui dans ses murs plus de deux mille pièces, du 17e siècle à nos jours. Seules neuf dentelières incarnent aujourd'hui cette mémoire de la dentelle d'Alençon alors que la ville en comptait près de huit mille au XIXe siècle. Leur atelier est attaché au mobilier national du ministère de la culture.
Les pièces qu'elles fabriquent nécessitent plusieurs dizaines d'heures de travail et sont ensuite exposées dans des musées ou ornent les tables de l'Elysée.

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19 octobre 2016

Le lac de Rabodanges

Le lac de Rabodanges

 

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L’histoire du lac de Rabodanges commence en 1919, date à laquelle une première étude a été établie par la Société Normande d’études pour l’aménagement du bassin de l’Orne et de ses affluents.

Le lit de l’Orne présente, sur quatre kilomètres, depuis l’entrée jusqu’à la sortie des Gorges de St-Aubert, une déclivité exceptionnelle que l’on ne rencontre nulle part en Normandie: de l’ordre de 40 mètres.
De plus l’étroitesse de la vallée, à l’entrée de ces gorges, jointe à un splendide bassin naturel se développant en amont, a permis aux ingénieurs de projeter l’œuvre ambitieuse d’un barrage et d’une retenue d’eau importante. Le bassin de Rabodanges permet un stockage de 6 millions de m3 d'eau, sur 95 hectares, retenus par un barrage de 160 mètres de long et de 17 mètres de haut. L'ensemble des installations, situé au lieu-dit "Plessis", sur la rive droite de l'Orne, est visible du belvédère dont on accède par un chemin situé à gauche à l'entrée du site.

Le lac artificiel de Rabodanges est le plus grand plan d’eau de Basse-Normandie (Longueur : 6000m ; Largeur : 150m ; Surface : 96 ha ; Profondeur : 10m). Des prairies qui descendent en pente douce vers le lac, deux restaurants dont l’un en surplomb du lac, idéal pour les déjeuners de soleil, les cris des enfants qui jouent sur les structures gonflables, des chambres d'hôtes, une base de motonautisme et son tremplin de saut, des kayakistes qui longent les rives, le passage d’une colonne de cavaliers du club hippique voisin, le bateau croisière glissant doucement sur l’eau calme, des pêcheurs mettant leur canot à l’eau pour remonter vers l’amont du lac, des familles qui s’attardent autour des tables de pique-nique, d’autres qui ont commencé la promenade jusqu’au pont ou, plus loin, vers le belvédère qui domine le barrage...tel est le spectacle offert quotidiennement au visiteurs, dés l’arrivée des beaux jours.

Le lac est classé en 2e catégorie et est connu pour la pêche de nuit de la carpe.

L'ensemble des installations du barrage, situé au lieu-dit «Plessis», sur la rive droite de l'Orne, est visible du belvédère dont on accède par un chemin situé à gauche à l'entrée du site.

 

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11 octobre 2016

Beignets aux pommes cannelle

Beignets aux pommes cannelle

Beignets aux pommes cannelle

3 pommes
120g de farine
10cl de lait
1/2 sachet de levure
3 cuillères à café de cannelle
1 pincée de sel
1 oeuf
Huile de friture
Sucre ou sucre glace
 
Recette pour 12 beignets
 
- Verser le lait dans un saladier et ajouter l' oeuf.
 
- Incorporer la farine et la levure.
 
- Mélanger puis ajouter le sel et la cannelle.
 
- Évider et éplucher les pommes.
 
- Couper la pomme en rondelles de 3mm.
 
- Faites chauffer l'huile de friture.
 
- Tremper les rondelles de pommes dans la pâte à beignets.
 
- Plongez-les dans l'huile.
 
- Laissez-les frire 5 à 6 minutes.
 
- Égouttez-les avec un écumoire et posez-les sur un papier absorbant.
 
 - Saupoudrez les beignets de sucre et servez.
 
 Bon appétit!

 

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