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23 septembre 2015

Ensemble archiépiscopal de Rouen

Facade de l Archeveche et Tourelle d Estouteville 10

Ensemble archiépiscopal de Rouen


L'ensemble archiépiscopal de Rouen comprenant la cité canoniale et l'archevêché se trouve au nord de la cathédrale de Rouen. Au nord-ouest se trouve la cour d'Albane et ses bâtiments canoniaux. C'est au nord de la cathédrale que se trouve la cour des Libraires qui sert de liaison entre la rue Saint-Romain et le portail des Libraires donnant accès au transept. L'archevêché, situé à l'est, a la particularité d'être le seul en France à conserver sa fonction et à former cet ensemble cathédrale-archevêché.

1024px-Revers_de_l'avant-portail_des_Libraires

La cour des Libraires


En vue de la construction d'un portail au nord du transept de la cathédrale, l'archevêque cède un terrain au chapitre, évènement rapporté dans une charte par le doyen du
chapitre Philippe d'Imbleville daté du Jeudi Saint 1281.
La cour, délimitée par la cathédrale au sud et la rue Saint-Romain au nord, est encadrée par les bâtiments du chapitre à l'ouest et l'archevêché à l'est.
La réalisation de la cour et d'un portail nord pour la cathédrale a provoqué la démolition de la chapelle Sainte-Marie1,2. Il subsiste de cette chapelle deux vestiges : son portail intégré au cloître et l'abside dans la cour de la Maîtrise1. Le portail des Libraires est réalisé par Jean Davy2. Au XVe siècle, le manoir archiépiscopal borde la cour à l'est tandis que la boulangerie et la maison du four du chapitre la bordent à l'ouest.
En 1424, la construction d'une bibliothèque est envisagée au-dessus du cellier du chapitre. Les travaux sont achevés en 1428. Une deuxième campagne de travaux entreprise par Guillaume Pontifs aura lieu en 1477 ou en 1479.
La cour semble être close depuis longtemps. En effet, dans le premier compte de la fabrique conservé en 1383, il est fait mention d'une « chambre au-dessus de la porte », au pied de laquelle se trouvait une échoppe ou un étal. Le 13 septembre 1481, le chapitre examine l'endroit où ériger un avant-portail à la place du précédent édifice.
Guillaume Pontifs est désigné pour sa réalisation2. Il est achevé en 1484 ou en 1485 et décoré de statues.

La cour, bordée d'échoppes, est à l'origine occupée par des boursiers, d'où le nom de portail des Boursiers (portalum Bursariorum)1. Ils se trouvent remplacés par des libraires, écrivains, enlumineurs ou relieurs de livres. Les comptes de la fabrique change l’appellation de la cour en 1458, et en 1475 ou en 1476 apparaît le « portail
des Libraires ».

De 1850 à 1857, l'avant-portail en mauvais état est restauré. Les statues déposées ne sont pas replacées.

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Cour d'Albane et bâtiments canoniaux


Située au nord de la cathédrale, la cour d'Albane abrite le cloître inachevé du chapitre de la cathédrale, les communs des chanoines et la maison de l'œuvre.

Les bâtiments pour l'usage des chanoines ont été construits à la fin du XIIIe siècle3. Quand le projet de construction est abandonné vers 1270-1280 au profit de la
réalisation du portail des Libraires, le cloître est achevé. La construction des ailes nord et sud est engagée. La mort de l'archevêque Eudes Rigaud semble marquer
la fin du chantier. Les divers bâtiments abritaient, en plus du cloître, la salle capitulaire, un cellier, un four à pain et la bibliothèque des chanoines.
Quartier canonial, la cour est au cours du XIXe siècle dégagée des diverses constructions, afin de dégager la vue sur la cathédrale5 : la prison capitulaire, la « loge aux chiens », la tour de la Trésorerie édifiée sous Louis XIII (détruite en 1865), le cimetière des clercs et la Maîtrise Saint-Évode.

Le jardin d'Albane
En 1912, la cour d'Albane devient un jardin. Fermé en 1999, des travaux sont actuellement engagés pour la création de jardins ouverts au public. Débutés en septembre 2010, les travaux doivent s'achever en novembre 2011, pour une inauguration début 2012. Ils se divisent en deux parties: les jardins hauts, divisés en petits jardins à thème et occupant l'emplacement des anciennes maisons canoniales, ouverts au public depuis la rue Saint-Romain et la rue Georges-Lanfry.
Les jardins bas, qui occupent l'espace du cloître, ne seront accessibles que depuis le musée des œuvres. Le coût de ce projet est de 1 650 000 euros.

Les grandes baies du rez-de-chaussée du cloître, fermées au XIXe siècle, sont restaurées par l'architecte Louis Sauvageot, en 1886. Les remplages qui ferment le cloître ont été inventés au XIXe siècle pour aménager ce cloître ouvert à claire-voie en sacristie paroissiale6. La cour, devenue terrain vague est utilisée pour les besoins du chantier de restauration de la cathédrale.

Maison de l'œuvre sur la rue Saint-Romain, dernière maison canoniale

La maison de l'Œuvre dite la « Vieille Maison » est la dernière des maisons canoniales qui bordaient la cour d'Albane. Les fouilles de 1985 ont également mis au jour les fondations des murs de la basilique nord qui formait une partie du groupe cathédral paléo-chrétien.

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Maîtrise & Choeurs Saint-Evode  

Héritière d’une longue mission liturgique et d’enrichissement du patrimoine musical sacré assurée pendant des siècles par la Maîtrise Saint-Evode, l’association
Saint-Evode qui la représente depuis 1933, a à cœur, en ce début de XXIème siècle, d’ intégrer au répertoire de ses ensembles vocaux la musique sacrée des compositeurs d’aujourd’hui.
Grâce à ses divers ensembles qui composent un dispositif choral riche et complet, la Maîtrise & Chœurs Saint-Evode s’adresse à tous ceux qui veulent faire vivre la musique sacrée dans son architecture naturelle en concert ou en situation liturgique… une longue histoire que nous vous invitons à continuer avec nous…

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L'archevêché

Histoire

Le premier manoir épiscopal devait à l'origine se situer au sud de la nef de la cathédrale actuelle8. C'est sans doute au moment des invasions normandes et de la création du duché que l’archevêché se déplace au nord-est, au chevet de la cathédrale8. Installé entre le chœur et la rue Saint-Romain, il s'est agrandi vers l'est jusqu'à atteindre les anciens fossés des remparts du IVe siècle9. Guillaume Bonne-Âme reconstruit l'archevêché. De ce palais, il subsiste au niveau de la cour de la Maîtrise Saint-Évode une
salle basse et les assises inférieures des murs entre le portail des Libraires et la tour d'angle de la rue Saint-Romain.

Le palais archi-épiscopal de style gothique, contemporain de la cathédrale, est construit par Guillaume de Flavacourt. Il réalise la tour de guet et la grande salle dont il reste aujourd'hui le pignon avec sa baie. Cette salle fut le lieu où s'est tenue la dernière séance du tribunal qui a condamné Jeanne d'Arc le 29 avril 1431 et le second procès dit de « réhabilitation » en 14568. Le logement des archevêques s'élevait le long de la cour des Libraires10. Le palais est réparé et agrandi par Louis II de Luxembourg.
À son arrivée, Guillaume d'Estouteville détruit l'ancienne résidence des archevêques pour la reconstruire. En 1462, le rez-de-chaussée occupé par les cuisines est achevé.
Les travaux se poursuivent en 1463 avec la construction de la salle du premier étage, salle d'audience et d'apparat, connue aujourd'hui comme la « salle des États ».
Les travaux sont achevés en même temps que l'achèvement de l'escalier à vis en 1464. L'ensemble des travaux a coûté 400 000 livre.

Escalier a Vis 2

Toutefois, Georges Ier d'Amboise reprend les travaux dès son arrivée en 1495. Il l'embellit jusqu'en 1507 pour près de 2 000 000 livres. Il fait démolir l'ancien logement des archevêques et construire le bâtiment actuel pour abriter la « cour d'Église ». Elle abrite la conciergerie et les prisons au rez-de-chaussée, des locaux de bureaux au
premier et une salle d'audience au deuxième. Il double le manoir d'Estouteville en édifiant un corps de logis sur les mêmes proportions et érige une nouvelle vis d'escaliers qui fait pendant à celle érigée par son prédécesseur. Il édifie également le pavillon Saint-Romain au nord-est et le pavillon Notre-Dame au sud-est, qui initialement crénelés et couvert en terrasse sont rapidement dotés de toitures.Vers 1501-1502, le jardinier Guillaume Cornehaut conçoit le « plaisant jardin » agrémenté de statues de Pierre de Vallence. Une fontaine composée de deux bassins de marbre est réalisée en 1501-1507. Ce jardin était entouré de galeries vitrées qui ne durèrent que quelques décennies au climat normand.

En 1650, l'assemblée des notables présidée par Louis XIV siège dans la salle des États. En 1716, l'archevêque Claude-Maur d'Aubigné fait démolir la chapelle épiscopale édifiée au XIIIe siècle en même temps que la chapelle de la Vierge, remplacée par la dite « chapelle d'Aubigné » suivant un axe nord-sud pour dégager la vue de la salle des États et de la chapelle de la Vierge. L'archevêque de Saulx-Tavannes fait démolir la grande salle du XIVe siècle. Il remplace la galerie de liaison entre le palais et le pavillon Saint-Romain par un corps de bâtiments dit la « Bibliothèque », ceci afin d'accueillir la riche collection de livres qu'il achète à Pierre-Jules-César de Rochechouart, évêque d'Évreux en 1738. Il double également la tourelle d'Estouteville d'un escalier monumental qui donne accès directement à la Salle des États.
En 1742, le portail d'entrée est construit par Le Carpentier, pour remplacer l'ancienne porterie gothique édifiée au début du XIVe siècle. Au cours du XVIIIe siècle, les façades sont remodelées donnant une impression d'unité. Les grandes baies gothiques sont remplacées par des fenêtres classiques alternant avec des fenêtres en trompe l'œil au niveau de la Salle des États. Le cardinal de Dominique de La Rochefoucauld poursuit la rénovation de la Salle des États avec la commande à Hubert Robert de quatre grandes peintures murales.

Au cours de la Révolution, il sert de grenier à blé et de résidence pour l'armée avant d'accueillir la municipalité de Rouen. Le palais retrouve sa fonction en 1802. La loi de séparation des Églises et de l'État en 1905 oblige le départ de l'archevêque Frédéric Fuzet des lieux l'année suivante. Vides jusqu'en 1914, ils sont utilisés par l'État-Major pendant la Première Guerre mondiale13.
En 1920, l'archevêque du Bois de Villerabel prend les lieux en location. Grâce à l'influence de son prédécesseur Louis Dubois devenu archevêque de Paris, les lieux sont rendus à l'archevêque de Rouen. L'archevêché a fait l'objet d'une restauration à la fin des années 1990.
Il a la particularité d'être le seul en France à conserver sa fonction et à former cet ensemble cathédrale-archevêché.
Il est révélé le 23 mars 2012 la création d'un Historial Jeanne d'Arc, dans les locaux de l'archevêché. L'entrée qui se fera depuis la rue Saint-Romain, donnera accès à dix-huit salles réparties sur cinq niveaux, et comprendra les deux cryptes, romane et gothique, les salles voûtées comme la cuisine et la tour de guet du XVe siècle. Disposant d'une surface de 950 m2, il atteindra 1 360 m² avec la salle des États et la chapelle d'Aubigné, dédiées aux expositions temporaires. Des fouilles archéologiques seront réalisées durant l'été, avec une ouverture de l'Historial prévue pour l'automne 2014. Le coût total des travaux est estimé à 10,6 millions d'euros14.

Description

L'archevêché occupe l'espace au nord-est de la cathédrale, compris entre la cour des Libraires, la rue Saint-Romain au nord, la rue de la République à l'est et la rue des Bonnetiers au sud. La cour d'honneur ouvre à l'ouest au pied de la cathédrale sur une cour de service et à l'est sur des jardins.
L'archevêché dispose de nombreuses pièces. Les agrandissements successifs et les adaptations de chaque archevêques résidents à l'archevêché conduit à la multiplication de certaines pièces. Ainsi, l'archevêché est doté de trois cuisines, celle du XIXe siècle possède un four piano à bois de la maison Anquetil; et de trois salles à manger.
Au sous-sol, dans les salles basses, se trouve la salle des gardes qui donne accès aux cuisines. Dans la salle de garde se trouve entreposées diverses pièces religieuses, allant des reliquaires aux peintures, parmi lesquels un tableau de Guillaume d'Estouteville daté de 1453. À la séparation de l'Église et de l'État en 1905, le fait que l'archevêque ait déménagé la totalité des biens présents dans les lieux a pour conséquence que l'immobilier est la propriété de l'État tandis que le mobilier est la propriété du diocèse de Rouen. L'évêché est ainsi le propriétaire d'environ 280 tableaux.

 Vous entendez les Choeurs de la Maitrise Saint évolde

 diaporama

http://nanienormandie.canalblog.com/albums/ensemble_archiepiscopal_de_rouen/index.html

 

 

 

 

 

 

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