Eglise Notre-Dame à Auffay

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L’histoire d’AUFFAY démarre vraiment de l’occupation normande. Sur les bords marécageux de la Scie, vivait misérablement le petit village d’Isneville. Au XIe siècle, il appartenait au seigneur Richard d’Heugleville.
À cette époque, les invasions étaient fréquentes, aussi Richard y fit construire un château fort et une église. La cité prit le nom d’ALTA FAGUS, à cause des « hauts hêtres » qui l’entouraient. ALTA FAGUS se transforma en AUFFAY au cours des siècles. Gilbert d’Heugleville, fils de Richard, accompagna les troupes de Guillaume le Conquérant pour combattre à Hasting. De retour d’Angleterre, il fit prospérer AUFFAY.
Au XIIIe siècle, le bourg comptait 2000 habitants. On y filait, on y tissait, des ateliers de tanneurs s’installèrent …
Le 21 février 1203, les bourgeois de la Seigneurie d’AUFFAY obtinrent du roi d’Angleterre, Jean sans Terre, que leur cité devienne une Commune. Pendant la guerre de 100 ans, AUFFAY fût pillée et rançonnée par les Anglais. En 1472, les troupes de Charles le Téméraire pillèrent et incendièrent la ville. En 1488, différentes épidémies décimèrent sa population.
Sous Henri IV, AUFFAY fût la cause de durs affrontements. Le roi s’y trouva même avec 20 000 de ses hommes.
Au XVIIIe siècle, M. de Bosmelet puis Augustin Thomas du Fossé prirent possession de la baronnie d’AUFFAY. Pendant la Révolution, le mobilier de l’église fut vendu et son chœur devint le temple de la déesse Raison.
Au XXe siècle, en juin 1940, l’église fut de nouveau gravement endommagée par un tir d’obus Allemand. L’édifice ne fut remis entièrement au culte qu’en 1967.

 

 

la Maison du Parc où se trouve donc l'Office du touriste, quelle surprise en découvrant l'intérieur !
regardez plutôt cette superbe salle Louis XVI ! Cela mériterait évidemment quelques rénovations ...Magnifique dessus de cheminée !
Le vieil escalier ... Je n'imaginais pas voir cela dans cette bâtisse normande très simple extérieurement. L'argent doit manquer à la Mairie pour rénover ce lieu, c'est bien dommage.

La collégiale Notre-Dame à Auffay est aujourd’hui l’église paroissiale de la commune. Elle a été fondée par Gilbert, seigneur d'Auffay.
Après un premier classement Monument historique en 1846, l'église fait l’objet d’un nouveau classement depuis le 5 mai 1913

Gilbert, seigneur d'Auffay, fonde la collégiale, desservie dès 1060 par un collège de six chanoines réguliers de Saint-Augustin. Ils sont remplacés en 1079 par six moines bénédictins de Saint-Évroult, envoyés par l'abbé Mainier2.
Reconstruite au XIIIe siècle, la nef, dont les voûtes s'effondrent peu après la fin des travaux, est achevée suite à la visite de l'archevêque de Rouen Eudes Rigaud qui a lieu le 13 janvier 12642. Au XIVe siècle, la chapelle sud est édifiée, dans un style rayonnant. En 1472, la collégiale est brûlée par les soldats de Charles le Téméraire. À la fin du XVe siècle est élevée la chapelle nord, dans un style flamboyant. Le chœur est reconstruit à la Renaissance. Le portail en grès est reconstruit vers 1600, grâce à la générosité d'Henri IV2.
Une flèche en bois et ardoises est construite en 1735 par le charpentier Pierre Duval, en remplacement de l'ancien clocher effondré en 17312. La foudre la frappe le 4 octobre 18672. Elle est remplacée par une flèche en pierre des architectes Barré et Lefebvre en 18722, tandis que l'horloge est restaurée en 1873.
En juin 1940, les troupes allemandes l'incendient, alors que des travaux de consolidation à la croisée du transept étaient opérés. D'importants travaux de restauration, réalisés par la société Lanfry, s'opèrent dès décembre 1940. Le chœur est dans un premier temps restauré et rendu au public en 1955, puis c'est le tour de la nef, de 1958 et 1967, date à laquelle elle est rendue au culte.

Architecture
La collégiale reprend une forme latine, composée d'une nef bordée de deux bas-côtés, un transept irrégulier surmonté du clocher2. Le chœur se termine par un chevet à trois pans et distribue des collatéraux dont celui côté sud est plus important2. Différents styles architecturaux sont présents dans l'édifice: le transept est en partie roman, la nef est gothique du XIIIe siècle et le chœur est de style Renaissance.
Elle possède en son sein des vitraux de Max Ingrand et Michel Durand.

La collégiale abrite dans son clocher deux Jacquemarts, nommés Houzou Bénard et Paquet Sivière. En chêne, ils mesurent tous deux 1 m de haut. Ils ont été posés après la restauration de l'horloge en 1873.
Un jacquemart ou jaquemart est un automate d'art représentant un personnage sculpté en bois ou en métal, qui indique les heures en frappant une cloche avec un marteau.

Plan
A six baies nef nef conduit à un espace de croisement avec un bras du transept-bay. Projection à l'est est un chevet à quatre baies flanquée de bas (l'allée de chevet sud est exceptionnellement large) et une abside à trois côtés

Élévation
La nef a une élévation de trois étages avec Arcade (piliers cylindriques) une bande triforium aveugle et fenêtres hautes traceried. Divisions Bay sont articulées avec trois faisceaux de colonnettes qui sont en encorbellement au niveau de l'abaques des chapiteaux de la nef. Le mur d'arcade principale est assez épais; il y a des moulures chanfreinées. Voûtes d'ogives quadripartites couvrent les allées et Vesset principale? Ce dernier semblent très fragiles (plâtre?).
Le chevet a une élévation d'un étage (une église-halle) avec des piliers décoratifs et des voûtes de liernes lourdement décorées.

Histoire
En 1203 une commune a été créée à Auffay par le roi Jean d'Angleterre. L'église servait à la fois paroissiale et fonctions prieuré. Un établissement plus âgé, servi par un chapitre de chanoines augustins six a été remplacé c. 1079 par une communauté de six frères de l'abbaye de S-Evroult en Ouche, envoyé à la demande du seigneur local, Gilbert.
Un texte qui enregistre en 1264 la nef était tellement délabrée que les fidèles ne pouvait pas rester là pour entendre des services - "même si les paroissiens étaient riches et les puissants." (Grant p 20). Archevêque Eudes Rigaud convoqué les trésoriers de l'église, le doyen rural et l'avant devant lui pour résoudre la question. Il a commandé tha paroissiens de contribuer à la réparation de l'église, la nomination de Richard Andely pour superviser la reconstruction.
La tour centrale a été reconstruit après 1731 et de nouveau en 1872 à 3. Réparations importantes prennent place après le bombardement de 1940.

Chronologie
Vestiges de l'ancienne église (fin du 11ème siècle) sont visibles dans les bras du transept, en traversant les quais et, éventuellement, dans les murs extérieurs de la nef. Nervures de voûte premiers ont un profil avec un double tore et la quille. La nef a été reconstruite dans le milieu à la XIIIe siècle plus tard, bien que certaines formes semblent archaïques: les bases de l'arcade principale de rétention d'eau, par exemple (les bases attachés à la nef regard de la paroi externe plus tard). Les formes de la nef supérieure semblent appartenir à la fin du XIIIe siècle (concavités prononcées; absence de capitales dans le cadre de la fenêtre).
La grande allée au sud du chevet a été construite après la nef supérieure et le corps principal du chevet appartient à la période autour de 1500. Le frontispice ouest, voûtes de la nef et flèche centrale ont été reconstruites

Importance
La nef à Auffay, même si elle appartient à la période parfois appelé "rayonnant" reflète le désir d'imiter les formes de chevet début du XIIIe siècle, la cathédrale de Rouen: d'où les piliers cylindriques et bande triforium; tandis que les formes entrelacs reflètent les éléments des chapelles du chœur à Rouen. Les formes de chevet, d'autre part, reflètent les éléments de l'église de SS Gervais et Protais, Gisors, et S-Séverin, Paris.

diaporama

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