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Belle, belle, belle Normandie
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15 octobre 2015

Le jardin de l'abbé Marie

Le Jardin de l'abbé Marie face à Saint Germain de Livet 1

Face au Château de Saint-Germain de Livet.
A côté du château de Saint-Germain de Livet, et à 5 km de Lisieux, se cache un charmant petit cimetière pas comme les autres. En effet, chaque tombe, très ancienne, est décorée avec différentes plantes, qui fleurissent au fur et à mesure des saisons.
Un panneau explicatif décrit les plantes sur chaque tombe.

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Entre l'église de Saint-Germain de Livet et la rivière qui vient contourner le château, s'étend l'ancien cimetière paroissial.
Ravagé pendant la Révolution de 1789, il fut désaffecté en 1890 pour un plus grand, aménagé sur la route du haut.
De 1960 à 1996, l'abbé Marie, prêtre de Saint-Germain de Livet, redresse les tombes abandonnées, il va même jusqu'à ressortir quelques pierres restées au fond de la rivière.
Au pied de chacune d'elles, il cultive de petits jardins de plantes vivaces. Ces fleurs, avec celles cueillies dans les jardins paroissiens, serviront à l'église au
"fleurissement" des fêtes.

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"Des fleurs à l'église toute l'année"
Fleurs et feuillages ont de tous temps accompagné les fêtes. Toutefois, le fleurissement des cérémonies religieuses de la première moitié du XXème siècle a été d'une
incomparable richesse. Rameaux, feuillages, tiges, fleurs entières ou pétales seuls sont utilisés pour fleurir autels, statues et processions. Cet ancien cimetière est
désormais un lieu de mémoire et de découverte de ces riches traditions. Vingt-deux fêtes sont ainsi représentées par autant de pierres fleuries.

Calme et beauté « Des fleurs de Noël à la Toussaint »

DSCF0316

De Noël à la Toussaint les cérémonies religieuses et les fêtes familiales s’accompagnent d’un fleurissement dicté par la tradition. Les cierges bénis de la Chandeleur
sont parfois décorés de couronnes de primevères et de violettes. Si le Carême est austère, le mois de Marie (mois de mai) impose « des fleurs à profusion ».
Et le « blanc est obligatoire pour honorer la Vierge ». Pour demander la protection des récoltes, les paroissiens vont fleurir les oratoires de Notre Dame des Champs.
Comme aux Rogations, les statues sont ornées de fleurs sauvages. La Fête Dieu (juin) s’étire en processions somptueuses : les rues des bourgs, les chemins sont jonchés
de feuillages et de pétales de fleurs. Le clergé emprunte ces « pavés » et s’arrête pour chanter devant les reposoirs. Pour la fête patronale, on dresse des arcs de
triomphe de verdure et de roses en papier. A l’automne, les fêtes « thérésiennes », la Sainte Enfance utilisent les quelques fleurs encore présentes au jardins :
asters, dalhias. Seuls les chrysanthèmes s’achètent sur les marchés pour fleurir les tombes le jour de la Toussaint et le jour des morts.

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http://nanienormandie.canalblog.com/albums/le_jardin_de_l_abbe_marie__/index.html 

 

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