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10 août 2015

Gustave Flaubert

Flaubert-Giraud

Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 18211 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880.
Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Éducation sentimentale (1869), ou le recueil de nouvelles Trois contes (1877).
Né dans une famille de la petite bourgeoisie catholique et d'ancêtres protestants, Gustave Flaubert est le deuxième enfant d’Achille Cléophas Flaubert (1784-1846), chirurgien-chef très occupé à l'Hôtel-Dieu de Rouen, et de son épouse, Anne Justine Caroline Fleuriot (1793-1872), fille d’un médecin de Pont-L'Évêque.
Il naît le 12 décembre 1821 après une sœur et deux frères décédés en bas âge, et sera délaissé en faveur de son frère aîné, brillant élève admiré par la famille (prénommé Achille comme son père à qui il succèdera d'ailleurs comme chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu de Rouen). Gustave Flaubert passe une enfance sans joie, marquée par l'environnement sombre de l'appartement de fonction de son père à l'hôpital de Rouen (aujourd'hui musée Flaubert et d'histoire de la médecine), mais adoucie par sa complicité avec sa sœur cadette, Caroline, née trois ans après lu.

 

Gustave portrait au ruban72  Portrait de Caroline Flaubert à 7 ans, en 1831

                                              gustave à 12 ans                                    Caroline à 7 ans
Adolescent aux exaltations romantiques, il est déjà attiré par l'écriture au cours d'une scolarité vécue sans enthousiasme comme interne au Collège royal, puis au lycée de Rouen, à partir de l'année 1832. Il y rencontre Ernest Chevalier avec qui il fonde en 1834 Art et Progrès, un journal manuscrit où il fait paraître son premier texte public. Il est renvoyé en décembre 1839 pour indiscipline et passe seul le baccalauréat en 1840. Le premier événement notable dans sa jeunesse est sa rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l'été 1836, d'Élisa Schlésinger qu'il aimera d'une passion durable et sans retour. Il transposera d'ailleurs cette passion muette, avec la charge émotionnelle qu'elle a développée chez lui, dans son roman L'Éducation sentimentale, en particulier dans la page célèbre de « l'apparition » de Madame Arnoux au regard du jeune Frédéric et dans leur dernière rencontre poignante.
 

Élisa Schlésinger, née Caroline-Élisa-Augustine Foucault, est une femme française connue principalement pour avoir été l'égérie de Gustave Flaubert tout au long de sa vie et le modèle de certains de ses personnages romanesques

Elisa Schlésinger, née Caroline-Elisa-Augustine Foucault, est une femme française connue principalement pour avoie été l'égérie deGustave Flaubert tout au long de sa vie et le modèle de certains de ses personnages romanesques.

 

«L’ Obélisque, le roi et les Flaubert»

A l’automne 1833, l’obélisque de Louxor, transporté depuis
l’Egypte jusqu’à Paris où il doit être installé au coeur de la
capitale, séjourne trois mois sur les quais de Rouen, dans
l’attente de la crue qui permettra au navire qui l’abrite dans
ses cales de rejoindre sa destination. Les rouennais se pressent
sur le port pour observer ce bateau, et sa pittoresque cargaison. Parmi eux, Gustave Flaubert, 12 ans, n’est pas le moins
fasciné. Pendant ce temps-là, son père Cléophas fait parler de
lui dans la presse locale, pour avoir réussi une opération chirurgicale particulièrement audacieuse !

Flaubert, portrait de Eugène Giraud, 1867 GUSTAVE_FLAUBERT

Gustave-Flaubert2caricature-dachille-lernot-parue-dans-la-parolie-flaubert-dissecc80que-madame-bovary-1869

Dispensé de service militaire grâce au tirage au sort qui lui est favorable (cela se pratiquait ainsi à l'époque), Flaubert entreprend sans conviction, en 1841, des études de Droit à Paris, ses parents souhaitant qu'il devienne avocat. Il y mène une vie de bohème agitée, consacrée à l'écriture8. Il y rencontre des personnalités dans les mondes des arts, comme le sculpteur James Pradier, et de la littérature, comme l'écrivain Maxime Du Camp qui deviendra son grand ami, le poète et auteur dramatique Victor Hugo. Il abandonne le droit, qu'il abhorre, en janvier 1844 après une première grave crise d'épilepsie9. Il revient à Rouen, avant de s'installer en juin 1844 à Croisset, au bord de la Seine, à quelques kilomètres en aval de Rouen. Il y rédige quelques nouvelles et une première version de L'Éducation sentimentale. En début 1846 meurent à peu de semaines d'intervalle, son père, puis sa jeune sœur (deux mois après son accouchement — Gustave prendra la charge de sa nièce, Caroline). Son père laisse en héritage une fortune évaluée à 500 000 francs : il peut désormais vivre de ses rentes et se consacrer entièrement à l'écriture10. C'est également, au printemps de cette année que commence sa liaison houleuse et intermittente sur une dizaine d'années avec la poétesse Louise Colet. Jusqu'à leur rupture — sa dernière lettre à Louise Colet est datée du 6 mars 1855 —, il entretient avec elle une correspondance considérable dans laquelle il développe son point de vue sur le travail de l'écrivain, les subtilités de la langue française et ses vues sur les rapports entre hommes et femmes. Gustave Flaubert au physique de plus en plus massif est cependant un jeune homme sportif : il pratique la natation, l'escrime, l'équitation, la chasse…
Acte de naissance de Gustave Flaubert en 1821

Louis-Hyacinthe Bouilhet

Il se rend à Paris avec son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet pour assister à la Révolution de 184811. Il lui porte un regard très critique que l'on retrouve dans L'Éducation sentimentale. Poursuivant ses tentatives littéraires, il reprend entre mai 1848 et septembre 1849 la première version commencée en 1847 de La Tentation de saint Antoine inspirée par un tableau qu'il a vu à Gênes en 1843 au cours du voyage de noces de sa sœur que la famille accompagnait. Puis Gustave Flaubert organise, avec Maxime du Camp un long voyage en Orient qui se réalise entre 1849 et 1852. Dans son carnet de voyage, il fait le pari de « tout dire », depuis la descente éblouissante du Nil jusqu'à sa fréquentation des bordels12. Ce voyage qui le conduit en Égypte et à Jérusalem en passant, au retour, par Constantinople et l'Italie, nourrira ses écrits ultérieurs de ses observations, de ses expériences et de ses impressions, par exemple dans Hérodias13.
Le 19 septembre 1851, Flaubert, encouragé par ses amis Louis Bouilhet et Maxime Du Camp commence la rédaction de Madame Bovary, en s'inspirant d'un fait divers normand. Il achèvera son roman réaliste et psychologique en mai 1856 après 56 mois de travail. Il fréquente épisodiquement les salons parisiens les plus influents du Second Empire, comme celui de Madame de Loynes dont il est très amoureux ; il y rencontre entre autres George Sand. À la fin de l'année 1856, Madame Bovary paraît dans La Revue de Paris puis, après avoir rencontré l'éditeur Michel Lévy14, le roman sort en librairie en avril 1857 et fait l’objet d’un procès retentissant pour atteinte aux bonnes mœurs : Flaubert est acquitté grâce à ses liens avec la société du Second Empire et avec l'impératrice, ainsi qu'à l'habileté de son avocat, tandis que Baudelaire, poursuivi par le même tribunal, pour les mêmes raisons, après publication de son recueil Les Fleurs du mal dans la même année 1857, est condamné15. À partir de la parution de Madame Bovary Flaubert poursuit une correspondance avec Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, femme de lettres vivant à Angers, et dévouée aux pauvres. Flaubert se partage dès 1855 entre Croisset et Paris où il fréquente les milieux littéraires et côtoie les frères Goncourt, Sainte-Beuve, Baudelaire, Théophile Gautier puis, à partir de 1863, Tourgueniev et la Princesse Mathilde.
Le 1er septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de Salammbô, roman historique qui évoque la Guerre des Mercenaires à Carthage, conflit s'étant déroulé entre les première et seconde guerres puniques. Pour cela, il voyage au cours des mois d'avril et juin 1858 en Tunisie afin de se documenter et de voir Carthage. Le roman paraît après une longue maturation en 1862.
Deux ans plus tard, le 1er septembre 1864, Flaubert entreprend la version définitive de L'Éducation sentimentale, roman de formation marqué par l'échec et l'ironie avec des éléments autobiographiques comme la première passion amoureuse ou les débordements des révolutionnaires de 1848. Le roman est publié en novembre 1869 : mal accueilli par la critique il ne s'en vend que quelques centaines d'exemplaires.

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la maison et son pavillon                         il n'en reste que le pavillon


Flaubert continue sa vie mondaine : il rencontre l'empereur, reçoit la Légion d'honneur en 1866 et resserre ses liens avec George Sand qui le reçoit à Nohant. En juillet 1869, il est très affecté par la mort de son ami Louis Bouilhet. Rien ne permet d'affirmer qu'il ait été l'amant de la mère de Guy de Maupassant, sœur de son ami d'enfance, Alfred Le Poittevin, bien que dans son livre, La Vie érotique de Flaubert, publié en 1984 par Jean-Jacques Pauvert, Jacques-Louis Douchin l'affirmât. Quoi qu'il en soit, Flaubert sera très proche du jeune Maupassant qui le considèrera comme un père spirituel.
Portrait de Gustave Flaubert par Gaston Bigard, médaille bronze 50 mm,
Revers de la médaille, Pavillon-musée à Croisset (1921)
Durant l'hiver 1870-1871, les Prussiens occupant une partie de la France dont la Normandie et Croisset, Flaubert se réfugie avec sa mère chez sa nièce, Caroline, à Rouen ; sa mère meurt le 6 avril 1872. À cette époque, il a des difficultés financières liées à la faillite de son neveu par alliance : il vend ses fermes et quitte par économie son appartement parisien alors que sa santé devient délicate. Il achève et publie toutefois le 1er avril 1874 la troisième version de La Tentation de saint Antoine, juste après l'échec de sa pièce de théâtre Le Candidat en mars 1874. Sa production littéraire continue avec les Trois contes, volume qui comporte trois nouvelles : Un cœur simple, centré sur la figure de Félicité inspirée par Julie, nourrice puis domestique qui servira la famille Flaubert, puis Gustave seul jusqu'à la mort de ce dernier, - La Légende de saint Julien l'Hospitalier, conte hagiographique des temps médiévaux écrit en cinq mois en 1875, et Hérodias autour de la figure de saint Jean Baptiste, écrit dans l'hiver 1875-1876. La publication du volume le 24 avril 1877 est bien accueillie par la critique.

 

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De 1877 à 1880, il poursuit la rédaction de Bouvard et Pécuchet, qu'il avait entamée en 1872-1874 : l'œuvre satirique pour laquelle il réunissait une documentation immense restera inachevée, elle sera publiée en l'état dans l'année 1881, un an après sa mort.
Tombeau de Flaubert et de sa famille à Rouen
Ses dernières années sont assombries par la disparition de ses amis, les difficultés financières et par des problèmes de santé. Il meurt subitement le 8 mai 1880, à Canteleu, au hameau de Croisset, foudroyé par une hémorragie cérébrale. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le 11 mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse d'Émile Zola, d'Alphonse Daudet, d'Edmond de Goncourt, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 187316.
La Bibliothèque historique de la ville de Paris possède le manuscrit de l'Éducation sentimentale ainsi que 36 carnets de notes de voyages et de lectures écrites de la main de l'écrivain. Ce fonds a été légué par sa nièce en 1931.
Gustave Flaubert figure sur une pièce de 10 € en argent édité en 2012 par la Monnaie de Paris pour représenter sa région natale, la Haute-Normandie.

http://www.wat.tv/video/ecrivains-normandie-gustave-6fe8n_2eyxv_.html

 

Les quatre piliers de l'œuvre flaubertienne
Portrait par Eugène Giraud.

Flaubert est le contemporain de Charles Baudelaire et il occupe, comme le poète des Fleurs du mal une position charnière dans la littérature du XIXe siècle. À la fois contesté (pour des raisons morales) et admiré de son temps (pour sa force littéraire), il apparaît aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers de son siècle avec en particulier Madame Bovary, roman qui fonde le bovarysme, puis L'Éducation sentimentale ; il se place entre le roman psychologique (Stendhal), et le mouvement naturaliste (Zola – Maupassant, ces derniers considérant Flaubert comme leur maître). Fortement marqué par l'œuvre d’Honoré de Balzac dont il reprendra les thèmes sous une forme très personnelle (L'Éducation sentimentale est une autre version du Lys dans la vallée, Madame Bovary s'inspire de La Femme de trente ans)17, il s'inscrit dans sa lignée du roman réaliste. Il est aussi très préoccupé d'esthétisme, d'où son long travail d'élaboration pour chaque œuvre (il teste ses textes en les soumettant à la fameuse épreuve du « gueuloir18 », qui consiste à les lire à pleine voix). Mais il est tellement obsédé par l'exemple d’Honoré de Balzac, son père littéraire, que l'on retrouvera dans ses notes cette injonction : « s'éloigner du Lys dans la vallée, se méfier du Lys dans la vallée19 ».
On a également souvent souligné la volonté de Flaubert de s'opposer à l'esthétique du roman-feuilleton, en écrivant un « roman de la lenteur ».
Enfin, son regard ironique et pessimiste sur l'humanité fait de lui un grand moraliste. Son Dictionnaire des idées reçues donne un aperçu de ce talent.
Sa correspondance avec Louise Colet, George Sand, Maxime Du Camp et d'autres a été publiée en cinq volumes dans la Bibliothèque de la Pléiade.

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Madame Bovary
 
Salammbô

L’Éducation sentimentale

Bouvard et Pécuchet

Page manuscrite avec corrections et ratures du roman Madame Bovary de Gustave Flaubert

Page manuscrite avec corrections et ratures du roman Madame Bovary de Gustave Flaubert.


Œuvres
Gustave Flaubert

    Un parfum à sentir, 1836
    Rêve d'enfer, 1836
    Mémoires d'un fou, 1838
    Smarh, 1839
    Madame Bovary, 1857 et 1930 (éd. suivie des actes du procès)
    Salammbô, 1862 et 1874 (éd. définitive)
    L'Éducation sentimentale, 1869
    Le Candidat (vaudeville), 1874
    La Tentation de saint Antoine, 1874 et 1903 (éd. définitive)
    Trois contes : Un cœur simple, La Légende de saint Julien l'Hospitalier, Hérodias, 1877
    Le Château des cœurs (théâtre), 1880
    Bouvard et Pécuchet (inachevé), 1881
    Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886
    Mémoires d'un fou, 1901
    À bord de la Cange, 1904
    Œuvres de jeunesse inédites, 1910
    Dictionnaire des idées reçues, 1913
    Premières œuvres, 4 vol., 1914-1920
    Novembre, 1928 (mais 1842)
    Souvenirs, notes et pensées intimes (1838-1841), 1965
    Album, annoté par Jean Bruneau et Jean A. Ducourneau, 1972
    Bibliomanie et autres textes 1836-1839, 1982

Lettres

    Lettre à la municipalité de Rouen, 1872
    Lettres à George Sand, 1884
    Correspondance, 4 vol., 1887-1893
    Lettres à sa nièce Caroline, 1906
    Lettres inédites à Georges Charpentier, 1911
    Lettres inédites à la princesse Mathilde, 1927
    Correspondance, 9 vol. 1926-1933 et Supplément, 4 vol. 1954
    Lettres inédites à Tourgueneff, 1946
    Lettres inédites à Raoul Duval, 1950
    Lettres d'Orient, 1990
    Lettres à Louise Colet, 2003
    Correspondance, présentée, établie et annotée par Jean Bruneau, 6 vol. : tome I (1830-1851), 1973 ; t. II (1851-1858), 1980 ; t. III (1859-1868), 1991 ; t. IV (1869-1875), 1998 ; t. V (1875-1880), 2007 ; Index, 2007 (éd. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade). Édition en ligne-Université de Rouen

 

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Recueils

    Œuvres complètes, 8 vol., 1884 (éd. Quantin)
    Œuvres, 10 vol., 1874-1885 (éd. Lemerre)
    Œuvres complètes, 13 vol., 1926-33 (éd. Conard)
    Œuvres complètes illustrées, 10 vol., 1921-25
    Œuvres, 2 vol. 1936, établies et annotées par Albert Thibaudet et René Dumesnil (éd. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade)
    Œuvres complètes, 1940-1957 (éd. Les Belles Lettres)
    Œuvres complètes, 2 vol. 1964 (éd. Seuil)
    Œuvres complètes, 18 vol., 1965, annotées par Maurice Nadeau
    Œuvres complètes, 16 vol., 1975 (éd. Études littéraires françaises)
    Œuvres complètes, 16 vol., 1971-1975, annotées par Maurice Bardèche
    Œuvres complètes, annotées par Claudine Gothot-Mersch et Guy Sagnes, 5 vol. : tome I, Œuvres de jeunesse, 2001 ; t. II, Œuvres complètes (1845-1851), 2013 ; t.III, Œuvres complètes (1851-1862), 2013 ; t. IV-V, en préparation (éd. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade)

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 les tombes de la famille Flauber, (Gustave est à gauche) au cimetière Monumental de Rouen

"Notre père Lachaise".

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le musée G. Flaubert à Rouen

http://nanienormandie.canalblog.com/archives/2013/08/01/27927417.html

 

Au pays de Madame Bovary

http://nanienormandie.canalblog.com/albums/au_pays_de_madame_bovary/index.html


 

 

 

 

 

 

 

 

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