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Belle, belle, belle Normandie
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14 août 2013

Flamanville, bord de mer, villages, port

Flamanville est bâtie sur un pluton granitique d'âge cadomien, qui forme une avancée sur la mer. Il est à l'origine d'une auréole de métamorphisme caractéristique, ce qui en fait un cas d'école du métamorphisme de contact

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Flamanville

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le sémaphore

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le sémaphore

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la tour Jean-Jacques
Cette tour dans le parc du chateau de Flamanville fut construite pour y accueuillir Jean Jacques ROUSSEAU, ami du chatelain....il n'y est jamais venu !

flamanville,manche,le,bourg

L'église

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L’ancienne église de Flamanville, dédiée à saint Germain le Scot et située près de l’actuel port de Diélette, au pied du Mont-Saint-Gilles, possédait dans son cimetière des pierres gravées d’une croix cerclée, dite aussi nimbée. Elles rappellent les croix celtiques, sans que toutefois les branches de la croix ne dépassent le tracé du cercle. D’aucuns pensent que leur origine est en rapport avec celle du saint dédicataire de l’église, d’autres n’hésitent pas à affirmer qu’elles célèbrent la roue sur laquelle Germain arriva sur la côte. Beaucoup de ces pierres gravées forment aujourd’hui le pavage de l’église de Flamanville, fondée au XVIIe siècle auprès du château grâce au legs d’Agnès Molé, épouse d’Hervé Basan, marquis de Flamanville.

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La relique de Flamanville est enfermée dans un double reliquaire. Un premier reliquaire de forme octogonale expose dans une console deux petits ossements du saint. La décoration assez sobre est composée de quatre boutons en ambre ainsi qu'une représentation du saint tenant sa crosse d'évêque. Ce premier reliquaire est lui-même enfermé dans une chasse dorée représentant une cathédrale. Sur chaque arrête est représenté un ange ailes déployées, en position de prière.

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Germain le Scot ou Germain l'Écossais ou Germain à la rouelle ou Germain de la mer ou encore Germain d'Amiens ou de Sénarpont est un évêque missionnaire de l'Ouest de la Gaule au ve siècle est un saint catholique et orthodoxe, célébré le 2 mai.

Fils d'un prince irlandais, il naquit au ve siècle et fit baptisé, selon la tradition, par Saint Germain d'Auxerre.

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Le départ pour Diélette (Direth)

Devenu prêtre, Germain souhaite rejoindre son parrain en Gaule, et traverse la Manche. Il se rend dans le port le plus proche, mais il ne trouve aucune barque, ni aucun pêcheur. La légende veut qu'il a prié Dieu de lui fournir une embarcation, et qu'une roue de char lui soit apparue. Il s’adresse au ciel : « Seigneur, supplie Germain, si . « Conduis-moi comme tu as conduit les fils d’Israël du milieu de la mer Rouge ». Une roue d’un char descendit du ciel et c’est ainsi qu’il se rendit en Gaule. La rouelle serait plus probablement une barque circulaire irlandaise, que la tradition représente comme une roue de charrue. Cette embarcation traditionnelle se nomme corracle ou curraghs en Irlandais. Elle est formée d'une ou deux peaux de bœufs tendues sur une armature en osier. Dans les représentations typographiques, Germain est représenté debout sur sa roue soit en position verticale, soit en position horizontale. Il débarque à l'embouchure de la Diélette (Manche). Lorsqu’il aborde la côte, une réunion de justice se tenait sur la plage. Son arrivée captive la foule qui se dirige vers le saint. Le juge en colère traite le saint de magicien et blasphème sur le dieu chrétien. Le juge se trouve alors frappé par la colère divine.

Le combat avec le « le dragon à sept têtes » ou le « serpent » du Trou Baligan de Flamanville
Le combat avec le « dragon » ou le « serpent » de Flamanville nous est rapporté par deux sources.

L’hagiographie bollandiste
Il y avait dans la région un dragon d’une taille colossale possédant sept têtes. Il terrorisait la région en faisant provision d’enfants dans les villages alentour.
Il retournait les dévorer et les digérer dans une grotte. Le procurateur romain Maximien demande au saint d’intervenir. Sur le chemin de la grotte, ils trouvent
un enfant mort. Saint Germain lui redonne vie. L’hagiographie bollandiste décrit Saint Germain faisant face à la grotte où se tient le dragon. La bête à la vue de saint Germain baisse la tête comprenant le mal qu’elle vient de faire. Saint Germain passe son étole autour du cou du dragon et le dirige vers une citerne non loin de la grotte. Une fois le dragon capturé, il en obture l’orifice.
La littérature orale de la Basse-Normandie
La tradition normande du xixe siècle avance que tout le pays était dans la désolation. Un gigantesque serpent, véritable monstre, s’était établi dans une caverne près de Flamanville. Toutes les semaines la bête parcourait les villages et brisait les clôtures à la recherche d’enfants qu’elle dévorait dans son antre. Pour calmer le monstre, les habitants avaient pris la décision de lui donner en offrande un enfant. Alors que la foule amenait comme à l’accoutumée un enfant au serpent, un étrange objet sur la mer attira son attention : « la foule voyait un homme se tenir debout, une crosse d’évêque, une mitre en tête et une grande chape. Il ne marchait pas.
Il semblait glisser. À mesure qu’il avançait on s’aperçut qu’il était porté par une grande roue de charrue. » C’était saint Germain la Rouelle. Le saint se dirige vers l’antre du serpent. Celui-ci se recroqueville et tente de retourner dans le trou Baligan. Mais saint Germain l’en empêche, et lui assène un coup de crosse à la tête. 
La bête se contorsionne puis se fige et s’incruste contre un bloc de granit. Le Saint se retourne ensuite vers la foule médusée qui accepte le baptême. Saint Germain reste un peu plus de trois mois dans le Cotentin. Les Cotentinois réclament la protection du saint et lui demandent d’intervenir à Saint-Germain-sur-Ay, Carteret et Querqueville où d’autres serpents terrorisent les villages. Il suscite l’émulation de la population qui pour marquer son passage y érige des églises en son nom.

 Saint-Germain le Scot Fanion de Procession Eglise Saint-Germain de Flamanville

 Fanion de procession de Flamanville

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Mairie

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1823

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Plage

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Trou Baligan

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La dénomination Trou Baligan pour le lieu du miracle de saint Germain est intéressante à plus d’un titre. Elle ne figure pas dans les différentes versions de la vie du saint copiées au XVIIe siècle. Elle n’est pas présente non plus dans le cantique relevé par Pierre Mangon du Houguet au XVIIe siècle et qui était chanté dans l’église de Flamanville. Dans tous ces textes, le monstre est simplement appelé draco. En revanche, nous l’avons vu, au XIXe siècle Fleury utilise cette expression. Il est malheureusement impossible de déterminer à quelle époque leTrou Baligan a pris son nom. À notre connaissance, les premières attestations sont une carte du diocèse de Coutances dressée en 1689 par Mariette de la Pagerie et deux cartes de la fin du XVIIIe siècle : celle dite de Cassini, levée en 1756 par Meslay, et une autre intitulée Carte Générale des Isles Grenesey, Jersey, Aurigny, Chausey, etc., réalisée en 1757 par le chevalier Jean de Beaurain. Le plan cadastral de la commune de Flamanville, terminé le 20 décembre 1824, comporte aussi la mention Trou Baligan.Ce lieu à disparu suite a la construction du site nucléaire.


 

La centrale nucléaire de Flamanville est située sur la commune de Flamanville (Manche), sur la côte Ouest de la péninsule du Cotentin, au pied d'une falaise granitique haute de 70 mètres, à 25 km à l'ouest de Cherbourg et à 20 km au sud de l'usine de retraitement de la Hague. 

001 EPR-Flamanville (723 x 433)

 

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