Manoir de Dur Ecu
Histoire
Il a été construit au 16e siècle sur des fondations plus anciennes, dans un fief fondé au 14e siècle. Il se compose de dix bâtiments, dont trois moulins, et d'un pigeonnier de 2 000 cases.
La légende attribue son nom à un épisode guerrier au cours duquel Guillaume le Conquérant aurait eu la vie sauvée par Robert Le Fort qui le protégea de son bouclier (on disait alors un écu) .
Appartenant à la famille Heuzey, le fief est vendu à Thomas Ledo. C'est certainement lui qui a fait construire le manoir.
La propriété est achetée à la fin du 17e siècle par Louis de Grimouville, marquis de la Mailleray.
À la mort de ce dernier, en 1685, le fief revient de nouveau à la famille Lesdo.
Le manoir passe ensuite dans de nombreuses mains. Il appartient notamment à Jacques Barbou de Plémarest (1768), Jean-Hervé Mangon, Lesourd de Laignerie (1733), Simon Le Moigne la Couture (1773) .
Le manoir subit des bombardements anglais au cours de la Seconde Guerre mondiale, notamment en juin 1944, qui l'endommagent gravement. Mme Marie-Hélène René-Bazin et son fils Jean ont œuvré à la restauration des bâtiments.
Il est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monument historique (ISMH) en 1982.
Le manoir se situe au milieu d'un très beau parc créé en 1830 par un paysagiste anglais. Il a été classé comme Monument historique (MH) en 1965.
En 1808, une meule romaine est trouvée dans l'enceinte du manoir.
Anecdote
Le Droit à l'oubli (1992), téléfilm de Gérard Vergez, a été tourné en partie dans le manoir.
Manoir du XVIème siècle, inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Visite dans les cours selon
circuit avec notice de visite explicative. L’intérieur du pigeonnier se visite, à la différence des autres
bâtiments dont les intérieurs qui ne présentent pas d'intérêt architectural ne sont pas ouverts.