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Belle, belle, belle Normandie
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12 septembre 2009

la Normandie

 

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La Normandie est un ancien pays d'Europe du nord-ouest de la France qui occupa tout d’abord la basse vallée de la Seine en 911, puis Le Mans et Bayeux en 924, le Cotentin, l’Avranchin et les îles de la Manche en 933. Duché de 911 à 1204, la partie insulaire (anglo-normande) de la Normandie, hormis Chausey, a formé les bailliages de Jersey et de Guernesey tandis que sa partie continentale (française) est devenue, après sa commise par Philippe Auguste, une province historique française.

Très stables, les frontières continentales de cette ancienne province concordent assez fidèlement, hormis quelques territoires incorporés aux actuelles Eure-et-Loir, Mayenne, Oise et Sarthe lors de la création des généralités et quelques communes enclavées échangées avec la Mayenne après la création des départements à la Révolution, avec le Calvados, l’Eure, la Manche, l’Orne et la Seine-Inférieure.

À l’époque contemporaine, la Normandie demeure un espace géographico-culturel dont trois collectivités territoriales portent le nom en partage : les deux régions administratives, sous souveraineté française, de Haute-Normandie et de Basse-Normandie ; le duché de Normandie, composé des bailliages de Jersey et de Guernesey, sur lequel les monarques de Grande-Bretagne exercent la souveraineté sous le titre de « duc de Normandie ».
Histoire
  Histoire de la Normandie.

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Tombeau de Rollon,Suite à sa création en 911 par le Traité de Saint-Clair-sur-Epte entre le viking Rollon et Charles le Simple, sur une portion de l’ancienne Neustrie définie par le traité de Verdun de 843, le duché de Normandie ajouta des territoires à l'ouest : en 924, la Normandie centrale (Bessin, Pays d'Auge et Hiémois) ; en 933 le Cotentin et les îles, aujourd’hui « Anglo-Normandes », situées à l’Ouest du Cotentin. Celles-ci sont restées sous la souveraineté de la couronne britannique (la Normandie et l'Angleterre n'ayant fait qu'un de 1066 à 1204) contrairement à la partie continentale devenue française en 1204. Vers 1009, les terres entre Sélune et Couësnon auparavant disputées à la Bretagne, furent rattachées à la Normandie.

La Normandie fut un important duché du royaume de France de 911 à 1204.

Descendant de Rollon, Guillaume le Conquérant envahit, en 1066, l’Angleterre, dont il devient le souverain, sous le nom de Guillaume Ier d’Angleterre, après avoir remporté la bataille de Hastings. L’Angleterre reste ainsi associée à la Normandie jusqu’en 1204, date à laquelle Philippe Auguste confisque les fiefs de Jean Sans Terre en vertu du droit féodal condamnant l’acte de félonie commis par ce dernier en épousant Isabelle d'Angoulême de force. Cependant, les rois d’Angleterre conservèrent les îles Anglo-Normandes dans leur patrimoine.

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Basse-NormandieLa conquête normande de l’Angleterre a permis le développement de la langue anglo-normande qui a donné naissance à une littérature anglo-normande très influente sur la littérature française. Ceci explique également que la langue anglaise contient de très nombreux emprunts lexicaux d’origine latine ou scandinave par le truchement de l’anglo-normand et de l’ancien français.

Les Normands essaimèrent et administrèrent des territoires souvent éloignés. Ils fondèrent des royaumes et des principautés en Méditerranée : Robert Guiscard et Roger de Hauteville en Sicile et Italie du Sud. Robert Burdet fonda une principauté en Espagne après avoir pris Tarragone aux Musulmans. Bohémond de Tarente fonda la principauté d'Antioche dont le territoire se situe dans les actuelles Turquie et Syrie.

Jean de Béthencourt a conquis les îles Canaries en 1402.

En 1625, Pierre Belain d'Esnambuc prit possession de la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Christophe et Marie-Galante.

  Guerre de Cent Ans en Normandie.
Après la guerre de Cent Ans, la Normandie s’est reconstruite et a connu une période faste dans la première moitié du XVIe siècle : les campagnes se sont couvertes de manoirs et la prospérité a modifié le visage des villes. Les Grands ont construit de magnifiques hôtels urbains en adoptant rapidement le style de la Renaissance. Après 1550, les guerres de religion, puis l’alourdissement des impôts ont mis un frein à cette prospérité. La proximité de l’Angleterre, avec laquelle la France est souvent en guerre entre 1689 et 1815, fait de la Normandie une terre d’affrontements.

Les colons qu'a fournis la Normandie (en particulier la Basse-Normandie), à la Nouvelle-France (Québec) furent parmi les plus entreprenants.

Il existe des groupes qui présentent des danses folkloriques normandesAdministrativement, la partie continentale est restée un duché à part entière jusqu’en 1466, tout en relevant du royaume de France. Elle était alors partagée en bailliages, lesquels étaient subdivisés en vicomtés remontant à l’époque féodale et supprimés en 1744 seulement. Plus tard, un nouveau découpage en élections fiscales apparut, qui divisa la Normandie en deux, puis trois Généralités : celles de Rouen et de Caen en (1542) et celle d’Alençon en 1636. La partie insulaire demeura partagée en deux bailliages de Jersey et Guernesey.

Avant la Révolution française, la province de Normandie française formait aussi, comme la plupart des anciennes provinces un gouvernement militaire de Normandie, exception faite d’un gouvernement particulier au Havre.

La province française fut ensuite partagée en 1790 en cinq départements : le Calvados, la Manche, l’Orne, l’Eure, et la Seine-Inférieure devenue Seine-Maritime.

En 1956, les trois premiers furent administrativement regroupés dans la région de programme de Basse-Normandie et les deux derniers dans celle de Haute-Normandie. Depuis, la réunification de la Normandie par le regroupement des cinq départements normands est un sujet récurrent dans les contestations du découpage régional.

À partir du XVIIIe siècle, l’industrialisation et la modernisation de l’agriculture ont transformé l’économie de la province.

Normandie continentale
La Normandie n’a pas d’unité géographique, se partageant entre deux grandes régions naturelles de formations très différentes du nord de la France : le bassin parisien et le massif armoricain. Cette répartition ne correspond d’ailleurs pas à la division entre les deux régions normandes car la limite traverse du nord au sud, les départements du Calvados et de l’Orne.

La diversité géologique a pour conséquence une certaine diversité des paysages, malgré tout limitée par la communauté de climat, tempéré et humide. De ce fait, certains paysages (prairies, bocages) se retrouvent à l’identique dans nombre de parties de la Normandie qui comprend un certain nombre de « pays » bien caractérisés.

L'habitat traditionnel est évidemment fortement influencé par la géographie et la géologie, qui déterminent les matériaux de construction disponibles. La chaumière normande typique (colombages de chêne, torchis, toit de chaume) se retrouve notamment du pays de Caux au pays d'Auge, la maison de brique vers l'est de la province, la maison de pierre calcaire dans le Calvados (plaine de Caen, Bessin, pays de Falaise) et l'Orne, celle de granit dans la Manche, l'ouest de l'Orne et le sud-ouest du Calvados (granit gris et granit rose), sans oublier quelques maisons en schiste en Suisse normande.

Les côtes maritimes présentent des aspects très divers : hautes falaises crayeuses du pays de Caux (Côte d'Albâtre), au pied desquelles s’étendent des plages de galets, de vastes plages de sable fin du Calvados (pays d'Auge et Bessin, Côte Fleurie, Côte de Nacre) et côtes variées de la Manche qui présentent à la fois des promontoires cristallins élevés dans le nord du Cotentin (cap de la Hague), des parties de littoral bas et sablonneux (vers Saint-Vaast et le Mont Saint-Michel).

L’écu rouge à deux léopards jaunes tournant la tête de face, blasonné de gueules à deux léopards* d’or l’un sur l’autre est l’emblème héraldique de la Normandie continentale. Dans les îles Anglo-Normandes, les deux bailliages de Jersey et de Guernesey qui constituent la Normandie insulaire portent un blason à trois léopards, comme celui de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre et duc de Normandie. Lequel des deux blasons est le plus ancien demeure un sujet de polémique et de recherche historique.

Gastronomie


La gastronomie normande repose sur les quatre principaux produits de ses terroirs : la pomme, le lait, la viande et les fruits de mer. Ces abondants produits constituent la base de nombreuses spécialités régionales.

Région cidricole, la Normandie utilise les pommes, le cidre et le calvados dans sa cuisine. Le poiré et l’alcool de poire s’y produisent également.

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L’eau-de-vie de cidre, appelée calvados, a sa renommée. Le pommeau, apéritif à base de calvados et de cidre, est exporté de plus en plus.

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La vache normande et la jersiaise sont connues pour la qualité de leur lait dont dérivent les produits laitiers de la région et surtout ses fromages.

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La Normandie est la première région productrice d’huîtres, de moules et de coquilles Saint-Jacques de France

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La Normandie est la terre natale de Guillaume Tirel dit Taillevent, auteur d’un des premiers livres de cuisine : Le Viandier.

Le trou normand est un petit verre de calvados avalé d’un seul coup en plein milieu du repas pour stimuler l’appétit.

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Produits gastronomiques
Produits de la mer : fruits de mer, huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques et homard du Cotentin ; crevettes de Fécamp, Dives-sur-Mer, Courseulles-sur-Mer, Arromanches-les-Bains, Houlgate, Saint-Vaast-la-Hougue, Cherbourg, Honfleur, baie du Mont Saint-Michel ; huîtres de Saint-Vaast-la-Hougue, Isigny-sur-Mer, Granville ; coquilles Saint-Jacques de Dieppe, Grandcamp-Maisy ; demoiselles (petit homards) de Cherbourg ; carrelet, cabillaud, lieu, turbot, barbue, sole, hareng, lisette (petit maquereau), bar de ligne de Dieppe, Fécamp. lapin_au_cidre

Viande : mouton et agneau de pré-salé ; veau fermier ; porc fermier ; volailles fermières.

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Charcuterie et abats : andouille de Vire ; andouillette d'Alençon ; boudin noir de Mortagne ; boudin blanc d’Essay, d’Avranches ; cervelas de L'Aigle ; jambon du Cotentin, de Valognes ; pied de mouton de Neubourg ; rillettes d’oie d’Évreux ; sanguette d’Alençon ; tripes à la mode de Caen, en brochette de La Ferté-Macé, à la crème de Coutances, à la mode d’Authon-du-Perche, à la crème de Longny

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Fromage : Bondard, Bouille, Boursin, Brillat-savarin, Camembert, Carré de Bray, Carré frais, Cormeillais, Coutances, Excelsior, Demi-sel, Fin de siècle, Livarot, Neufchâtel, Pavé d’Auge, Pavé du Plessis, Petit Suisse, Pont-l'Évêque, Trappe de Bricquebec.

Produits laitiers : Crème d’Isigny ; Beurre d’Isigny, Sainte-Mère-Église, Valognes.

Légumes : carotte de Créances ; poireau de Créances.

Fruits : pomme Calville ; poire Doyenné d’Alençon, Louise Bonne d’Avranches, Passe-Crassane de Rouen ; cerise de Duclair

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Boissons : cidre du Pays d'Auge ; calvados du Pays d'Auge, du Domfrontais, poiré, pommeau, Bénédictine, noyau de Vernon, flip.

Confiserie : berlingots de Falaise ; bouchons d’Alençon ; caramels à la crème de camembert ; caramels d'Isigny ; chiques à la menthe de Bayeux ; confiture de lait ; crottins du haras ; diamants normands ; étriers normands ; galets du Havre ; pâtes de fruits de l’Abbaye Notre-Dame de la Protection ; pierres (ou « vieux pavés ») de Notre-Dame d’Alençon ; truffes à la Bénédictine ; truffes au calvados.

Spécialités culinaires

 

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CamembertEntrées : andouille chaude à la Bovary ; crêpes Saint-Pierre au pommeau ; croquettes de camembert ; feuilleté d’andouille, au camembert ; ficelle du pays de Caux, fondue normande ; harengs marinés de Honfleur ; œufs brayons ; omelette de la mère Poulard ; quiche de Honfleur ; salade cauchoise ; salade normande ; soufflé de crevettes ; soupe à la graisse, à l’échalote d’Avranches, de moules d’Étretat, de saumon du Mont-Saint-Michel, paysanne de Mortain ; tarte au camembert, de boudin noir aux pommes.

Viande : cailles flambées au calvados ; canard vallée d’Auge (rôti accompagné d’une sauce aigre-douce à la gelée de pommes), au cidre, aux griottes, en terrine, à la rouennaise (à la presse ou rôti avec une sauce au vin rouge épicée et liée au foie du canard) ; côte de bœuf de Coutances ; escalope de veau vallée d’Auge ; gigot d’Yvetot (bouilli avec sauce blanche aux câpres) ; lapin à la cauchoise (mariné au vin blanc), à la normande (à la moutarde et au calvados) ; oie en daube d’Alençon ; pied de porc d’Argentan ; pieds de mouton à la rouennaise (désossés et farcis de chair à saucisse panés et accompagnés d’une sauce rouennaise) ; pintade vallée d’Auge, gratinée des Andelys ; poule au blanc ; poulet vallée d'Auge, sauté d’Yvetot

Poisson : alose farcie de Caudebec ; anguilles du Marais Vernier ; barbue à la dieppoise ; cabillaud à la cauchoise, à la dieppoise ; bigorneaux a la façon de Chausey, à la mode du Tréport ; chaudrée dieppoise ; coquilles Saint-Jacques à la dieppoise, à la rouennaise ; demoiselles de Cherbourg à la nage ; dorade à la granvillaise ; galettes fécampoises (galettes de morue et pommes de terre panées) ; harengs à la dieppoise, à la fécampoise ; à la rouennaise, à la tréportaise ; huîtres chaudes au pommeau ; maquereaux à la dieppoise ; marmite dieppoise ; matelote de Honfleur, de Villerville ; morue à la cherbourgeoise ; merlans à la dieppoise, à la mode de Cherbourg ; saumon à la normande (au cidre) ; sole dieppoise, de Deauville, à la rouennaise, vallée d’Auge, de Villerville ; turbot à la fécampoise, à la havraise ; moules à dieppoise ; truites à la bessinoise, à la cauchoise, de Lisieux.

Sauces : sauce à la cauchoise (écrevisses, moules, huîtres, champignons), sauce à la dieppoise (moules, crevettes, champignons, vin blanc), sauce normande, sauce rouennaise.

Boulangerie : baguette argentanaise ; garot ; pain brié ; pain de Cherbourg ; pain garrot du Cotentin.

Pâtisserie : aumônières de pommes au calvados ; bec de Flers ; beignets aux pommes ; bourdelots ; brandon ; brasillé ; brioche d’Évreux, de Gisors, du Vast, de Moulins-la-Marche, de Gournay ; chartreuse de pommes ; douceur argentanaise ; douillons ; duchesses de Rouen ; Fallue ; feuilleté aux pommes à la normande ; flan normand ; fouace de Caen, de Normandie, du Vexin normand, de pommes de Gacé ; galettes à la pâte d’amande ; gâteau fouetté de Saint-Lô ; galette de Lisieux ; gâche ; gâteau de lait ; macarons de Bellême, de Rouen ; madeleines d’Illiers-Combray ; mirlitons de Rouen ; roulettes de Rouen ; sablés d’Argentan, d’Asnelles, de Bayeux, de Caen, de Deauville ; tarte au sucre d’Yport, aux cerises de Duclair, aux pommes chaudes, à la crème et au calvados, fine aux pommes normande.

Desserts : crêpes à la Bénédictine, cauchoises flambées aux pommes ; croquettes d’Argentan ; croûtes normandes ; omelette vallée d’Auge ; pain perdu à la normande ; piquette ; pommes à la grivette ; pommes au camembert ; soufflé à la Bénédictine ; soufflé normand ; terrine normande ; teurgoule.

Architecture

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Chaumière normande dans le Marais-Vernier, Eure Article détaillé : Architecture de la Normandie.
Au Moyen Âge, la Normandie a développé un style régional propre qui s’est ensuite étendu aux autres contrées conquises par les Normands.

médiévale normande et Architecture normande.
L’architecture de la Normandie utilise les matériaux disponibles dans la région :

La pierre de Caen, qui s’est exportée en Angleterre et jusqu’à New York ;
Les roseaux pour le toit des chaumières ;
Le bois de chêne pour les colombages ;
L’argile pour la fabrication des briques ;
Le silex du Pays de Caux ;
Le granit dans le Cotentin, qui pave également la place de la Concorde ;
Le schiste (ou pierre bleue) qui recouvre les toits du Nord-Cotentin ;
Le granite d’Alençon extrait des carrières de Condé-sur-Sarthe qui a servi a construire la ville.
On compte aussi des châteaux et un style tout particulier avec Jacques François Blondel qui réalisa de nombreuses maisons de plaisance en Normandie, des petits châteaux en pierre de Caen.

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Situé sur un promontoir crayeux, le château d’Arques-la-Bataille est une référence exemplaire de l’architecture militaire du Moyen-Age. Il domine la ville, petit pôle culturel jouissant d’un patrimoine historique et architectural très intéressant.

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Le château de Robert-le-Diable fut édifié vers le XIe et XIIe siècle. Aucune certitude quant à l'existence d'un Duc de Normandie, surnommé Robert-le-Diable. Il pourrait s'agir de Robert-le-Magnifique, duc de Normandie (1010-1035) et père de Guillaume le Conquérant. Seule certitude de séjour royal, celle de Richard Coeur-de-Lion, roi d'Angleterre. Le Château fut détruit par son frère Jean Sans-Terre lors de sa lutte contre le roi de France Philippe-Auguste. Relevé par la suite, les rouennais détruisirent les tours du château pendant la Guerre de Cent ans pour empêcher les Anglais de s'y fortifier.

Remarquable château bati autour d'une motte, avec une tour maitresse circulaire primitivement voutée d'ogives et une enceinte flanqué coté de l'attaque par des tours circulaires jointives pourvues d'archeres en rame, et de talus carrés. Ce château de l'extreme fin du XIIe siècle est d'une construction sous influence Plantagenet.
Un musée de personnages en cire abrite des scènes de la vie de Robert-le-Diable. Une réplique du drakkar royal d'Asenberg est exposée dans une chapelle d'inspiration norvégienne.
conches Remarquable château bati autour d'une motte, avec une tour maitresse circulaire primitivement voutée d'ogives et une enceinte flanqué coté de l'attaque par des tours circulaires jointives pourvues d'archeres en rame, et de talus carrés. Ce château de l'extreme fin du XIIe siècle est d'une construction sous influence Plantagenet.

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La forteresse de Gisors est essentiellement réputée pour ses liens avec l'histoire des Templiers. Confiée à la garde de ces derniers par le roi de France Louis VII de 1158 à 1160, elle devint également la prison du dernier grand maître de l'Ordre, Jacques de Molay, en 1314. De quoi forger une légende !

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Domaine donné au début du XIe siècle par Rollon à l'un de ses compagnons dont descendent les Harcourt. Berceau de cette illustre famille et dont les Rieux, les Lorraine-Elbeuf, les Beauvau et les Noailles-Poix continuèrent la lignée durant neuf siècles. Beau spécimen de l'architecture militaire médiévale, Harcourt a conservé son enceinte fortifiée surplombant d'impressionnants fossés, sa basse-cour, son châtelet et son haut logis seigneurial aménagé « à la moderne » à la fin du XVIIe siècle. Harcourt est aujourd'hui enchâssé dans un arboreturn réputé d'un millier d'essences rares. Parc boisé de 100 hectares.

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Ivry la Bataille est certainement l'une des plus anciennes tours maîtresses à contrefort conservées, présentant une articulation complexe salle/chambres/chapelle, avec abside débordante. Son attribution à Lanfroy, architecte de Pithiviers, est corroborée par d'anciennes vues de cette tour, montrant également une structure à abside débordante; celle-ci fut magnifiée dans la seconde moitié du XIe siècle par les tours de Londres et de Colchester, ainsi que par la tour de Grez-sur-Loing, plus tard par celle de Falaise.

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Egaré dans un coin de la mémoire collective depuis des lustres, la forteresse de Montfort-sur-Risle émerge progressivement de l’oubli et de sa gangue végétale. La volonté d’une municipalité et l’enthousiasme de bénévoles passionnés sont à l’origine de ce petit miracle.

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Situé aux confins du département de l'Eure, le château de Verneuil-sur-Avre est attesté depuis le XIe siècle. Il formait avec Tillières-sur-Avre et Nonancourt un rideau défensif contre les éventuelles incursions en Normandie des comtes de Chartres. Philippe Auguste y construisit après 1204 l'une de ses fameuses tours circulaires.

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Entre les murs du château de Falaise naquit en 1027 ou 1028 un enfant destiné à changer pour toujours la face du monde occidental. Fils bâtard d’un duc de Normandie et d’une jeune bourgeoise de la cité, son pouvoir allait s’étendre quarante ans plus tard sur toute l’Angleterre. A Falaise, plus que nul par ailleurs, plane l’ombre de Guillaume le Conquérant.

 

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Commentaires
B
Ce site est extrêmement bien documenté et très enrichissant : "J'irai revoir ma Normandie" !
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