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5 octobre 2008

le pays de Bray

                                                                            carte_PaysDeBray

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Le pays de Bray est une petite région naturelle de France située à l'est et au nord-est de Rouen, à cheval sur les départements de la Seine-Maritime et de l'Oise (donc partagée entre les régions de Haute-Normandie et de Picardie). C'est une région de bocage qui se caractérise par son sol argileux favorable aux herbages et à l'élevage bovin laitier.

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2009_beuvreuil_

 

Régions naturelles environnantes :

 

* Pays de Caux (à l'ouest)

* Vexin normand (au sud)

* Pays de Thelle (au sud-est)

* Beauvaisis (à l'est)

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Géographiquement, le Pays de Bray est à cheval sur trois départements : la Seine-Maritime, la Somme et l'Oise et deux régions : Picardie et Haute-Normandie. Sa forme caractéristique qui lui a donné son nom de Boutonnière du Pays de Bray provient géologiquement d'un petit anticlinal du bassin de Paris. Ce phénomène géologique de grande ampleur qui se traduit par une entaille érosive dans un bombement de couches sédimentaires confère au pays brayon un paysage varié : vallons, forêts, prairies entourées de haies (bocage), champs, rivières et marais.

2007_beuvreuil_

Parfois surnommé de "petite Suisse normande" et riche de ses nombreux cours d'eau qui imbibent la terre, le pays brayon a une tradition d'élevage. La qualité de son lait fait la renommée des beurres et des fromages de la région dont le fameux neufchâtel. Le célèbre "petit-suisse" y est né dans une ferme proche de Gournay-en-Bray et Charles Gervais établit ses premières usines, l'une d'abord à Ferrières-en-Bray, la seconde ensuite à Neufchâtel-en-Bray.

 

Voisine du Pays de Caux, sa partie Ouest qui se creuse dans la vallée de la Béthune, est proche de la Manche. Les "chasse-marée" d'autrefois empruntèrent certains de ses chemins pour apporter dans le délai le plus court, le poisson pêché à la capitale.

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Actuellement des considérations d'ordre économique et des aspirations communes ont élargi ses frontières naturelles. Des villages situés entre Bray et Caux se sont intégrés et se rassemblent sous le logo du pays. Des industries nouvelles apparaissent, des petites entreprises s'installent (les figurines en résine "Leblond-Delienne" sont fabriquées à Neufchâtel) preuve de la vitalité du Pays de Bray.

 

Autour de Neufchâtel-en-Bray et Saint-Saëns

- Bouelles : église XIe- XVIIIe

- Bures-en-Bray : église classée XIIe-XIIIe, porche

- Fresles : église du XIIIe, retable bois sculpté

- Neufchâtel : église classée XIIe-XIIIe, mise au tombeau du XVe siècle

- Nesle-Hodeng : chapelle de Hodeng, construction romane du XIe

- Saint Martin l’Hortier : église du XIe-XVIIe, retable

- Saint-Saëns : église, vitraux classés du XVIe siècle

- Saint-Saire : église du XIIe, crypte

- Osmoy-Saint-Valéry : église du XIe-XIIIe, portail et chœur

Autour de Gournay-en-Bray et de la Feuillie

- Neuf-Marché : collégiale, nef du Xe siècle, choeur et transept du XIIe siècle

- Gancourt-St-Etienne : chapelle St Etienne

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- Cuy-St-Fiacre : église du XIIe siècle

- Gournay-en-Bray : collégiale Saint Hildevert du XIIe siècle

- La Feuillie : clocher de 54 m

- Dampierre-en-Bray : chapelle de Beuvreuil, porche du XIe, église romane du XIIe siècle

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- Ernemont-la-Villette : chapelle de Launay, classée XVIIIe siècle

- Argueil et Brémontier-Merval : boiseries de Bellozanne

- Hodeng-Hodenger : église classée du XIIe siècle

Beauvoir-en-Lyons : porche et boiseries

- Sigy-en-Bray : abbatiale classée XIIe-XVe siècle

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TOUTE UNE LEGENDE...

 

L’histoire des fromages du Pays de Bray ne remonte pas à la nuit des temps… mais presque.

En effet, on trouve la première mention de ce qui deviendra plus tard le " Neufchâtel " dans un document qui fait état d’un don d’Hugues de Gournay, en 1035, de la " dîme des formetons " à l’abbaye de Sigy-en-Bray.

C’est en quelque sorte le certificat de naissance du Neufchâtel qui prend sa forme définitive, assez curieusement, pendant la guerre de cent ans, quand les soldats anglais investirent la région et firent de Neufchâtel une place forte qu’ils tiendront de 1337 à 1450, des années difficiles pour le Pays de Bray, théâtre d’affrontements sanglants.

Mais, l’amour étant toujours le plus fort, il favorisa néanmoins des liens moins belliqueux entre l’occupant et les habitants et surtout les habitantes !

La légende dit que les neufchâteloises énamourées offraient à leurs galants britanniques des fromages en forme de cœur, témoignages de leur amour, de leur bon goût et d’un sens commercial particulièrement avisé puisqu’à la fin de cet affrontement de plus d’un siècle, les " Neufchâtel " s’exportèrent en Angleterre comme des petits pains .

 

POUR UN PRODUIT D'EXCEPTION...

les_neufchatels

 

Le Neufchâtel, c’est du lait entier pressuré qu’on laisse cailler pendant 24 heures et qu’on égoutte ensuite dans des linges pendant une bonne douzaine d’heures. On obtient ainsi un bloc de pâte de 10 à 12 kilos que l’on pétrit pour lui donner de l’onctuosité.

On lui adjoint alors un " vaccin ", qui n’est pas autre chose qu’un " Neufchâtel " provenant d’une autre cave. Il est à nouveau roulé et moulé, puis salé en surface par saupoudrage. Le salage réclame un " coup de main " tout à fait déterminant pour la qualité du produit.

 

Fromage fermier distingué par une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC), il est présenté sous diverses formes : la briquette, le carré, la bonde, le célèbre cœur...

 

Source de légende, le fromage est aussi l'ingrédient de base de délicieuses recettes.

 

Le Petit Suisse:

 

C’est en Pays de Bray qu’est en effet né le petit Suisse, au beau milieu du XIXième siècle, dans une petite ferme de Villers-sur-Auchy, à un jet de pierre de Gournay-en-Bray. La brave Mme Héroult fabriquait, comme toutes les autres femmes de la région, un fromage à pâte onctueuse qu’elle vendait sur les marchés alentours. Sauf qu’elle avait à son service un vacher suisse, lequel lui suggéra de faire comme son pays : ajouter de la crème à la pâte avant le malaxage du caillé. Et de ce fait, le fromage de la " mère Héroult " eut du succès.

Il en eut encore bien plus quand il fut découvert par Charles Gervais. Et comme la production artisanale ne suffisait pas à alimenter le marché de la capitale, Charles, associé à Mme Héroult pour l’occasion, reprit une fromagerie à son nom, en 1852, à Férrières-en-Bray. Les premiers employés de la fromagerie Gervais furent tout d’abord des suisses, qu’il fit venir spécialement.

Charles Gervais avait également compris l’intérêt qu’il avait à livrer aux suisses dans un état de fraîcheur toujours plus parfait. La ligne de chemin de fer Beauvais-Paris à peine inaugurée, il mit en place un transport particulier entre Ferrières et Beauvais : les voitures rapides tirées par quatre chevaux, devinrent célèbres.

Charles Gervais avait aussi compris l’importance des marques et de leur identification. Bientôt, l’étiquette " Fromages à la crème CH. Gervais dits Suisses " est imprimée sur les boîtes en bois, qui déjà contiennent ces petits fromages ronds. A la gare Saint-Lazare, à peine débarqués du train, les Petits Suisses sont chargés à bord des voitures à cheval, avant d’être livrés dans tout Paris quelques heures après avoir quitté le Pays de Bray. A la fin du XIXième siècle, la fromagerie devient une véritable usine.

En 1900, Gervais ouvre un atelier à Clermont-de-l’Oise, où sont fabriquées les boites de peuplier. Le petit mandataire devenu industriel innove là encore, en utilisant des emballages à usage unique : une révolution pour l’époque.

Les successeurs de Charles Gervais continueront le développement de la société, multipliant les rachats et les créations dans toute la Normandie. Son rapprochement avec Danone, plus récent, puis la création du groupe B.S.N., en 1973, ont donné la stature internationale que l’on connaît aujourd’hui. L’usine de Neufchâtel-en-Bray produit à elle seule plus de 5 milliards Petits Suisses chaque année…

 

 

sous_les_pommiers

 

La Pomme sous toutes ses formes

 

Celle que l'on croque au pied d'un arbre, mais aussi la pomme transformée en produits tout aussi savoureux tels que le cidre, le pommeau ou le calvados, ces deux derniers sont d'Appellation d'Origine Contrôlée. Ils se découvrent et se dégustent chez les producteurs locaux.

 

Le Cidre:

 

Bien que déjà connu en l’an 1000, le cidre n’a été une boisson courante qu’à partir du XVIème siècle, en remplacement de la cervoise (sorte de bière d’orge) et d’un mauvais vin produit aux alentours de Gournay et Neufchâtel. A la suite d’une famine générale en 1259, Saint Louis interdit la fabrication de la cervoise, grosse consommatrice de céréales ! Plus tard, les vignes furent arrachées pour laisser place aux cultures. A partir du X VI ème siècle, le cidre prit naturellement son essor pour atteindre son apogée au XIXème siècle avec l’approvisionnement des villes.

Après la première guerre mondiale, la concurrence du vin et de la bière se fera vive et le cidre entrera dans une période de déclin. Actuellement, 110 millions de litres de cidre sont commercialisés sur 360 millions de litres consommés par les français. Dans le pays de Bray, c’est une boisson courante et rares sont les habitants de cette région qui n’en font pas pour leur consommation personnelle.

 

Plusieurs étapes interviennent dans la fabrication du cidre. Les pommes mûres sont ramassées en octobre, triées. Un lavage préalable des pommes est important. Le broyage des pommes doit être suffisant pour obtenir une pulpe fine, mais il ne doit pas transformer les pommes en bouillie. Il est intéressant, une production fermière, de pratiquer le cuvage de la pulpe. Lors de cette opération, elle est légèrement tassée dans une cuve et laissée une dizaine d’heures au repos. Cela permet d’obtenir un meilleur arôme de jus et une coloration plus soutenue.

Le pressage se fera par lits de pulpe de 10 à 12 cm d’épaisseur enveloppés dans des toiles de tissu synthétique. Entre les lits, des claies de bois sont montées . On obtient ainsi le jus. Lorsque le pressage se fait par presse hydraulique, il faut éviter qu’il soit trop rapide et trop puissant.

Une opération indispensable, le débourrage naturel du moût (encore appelé " défécation "), c’est à dire le jus que l’on fait fermenter, est une épuration naturelle du Moût. Si elle est réussie, les impuretés, boues et lies, vont être éliminées ainsi qu’une grande partie des matières azotées. Le moût épuré soutiré dans les tonneaux propres permettra de réussir un cidre fermier de qualité.

La mise en bouteille se fait lorsque le cidre s’est stabilisé et que la densité ne varie plus ou très peu. Ce cidre pourra être doux ou demi-sec selon le niveau d’arrêt de la fermentation.

Le principe est simple mais l’art est difficile. De nombreux facteurs rentrent en jeu et un bon cidre est assez dur à réaliser.

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Gerberoy les roses

Le pays des roses, mais aussi des glycines, des clématites, des marguerites qui débordent des vieux murs, envahissent les ruelles et occupent les pavés..

Ce joli village se citue au confluent des département des de la Seine Maritime Normandie et de l'oise en Picardie.Mais il est Picard...

rue_pav_es

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Commentaires
L
Bonjour et merci pour ce très joli blog: on a bien envie de venir dans ce beau pays! As-tu des informations sur l'eglise de Neuf Marché en Bray? Je voudrais compléter un album pour mon blog sur Rollon (collierderollon.canalblog.com).<br /> Cordialement<br /> Paloma
Répondre
L
Jolie balade! :)))))<br /> J'espère que tu vas bien! <br /> bonne fin de dimanche :)<br /> biz automnales
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