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27 septembre 2008

L'abbaye de Saint-Wandrille

 

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L'abbaye de Saint-Wandrille

 

Le chant des moines de Saint-Wandrille

Au bord de la Seine et de la forêt de Brotonne, l'abbaye de Saint-Wandrille résonne encore du chant millénaire des moines.

 

Au VIIème siècle, Saint-Wandrille, proche du roi Dagobert, quitte les fastes de la cour pour s'installer dans la rigueur de la vie monacale. Ordonné prêtre à Rouen, il fonde non loin de là une abbaye dans un vallon verdoyant.

 

Une histoire mouvementée

Le domaine a subi différentes invasions et révolutions. Entièrement détruite en 841, l'abbaye se remet difficilement des invasions vikings. Elle connaît pourtant son apogée au XIème siècle, notamment grâce aux nombreuses terres de Normandie et d'Angleterre que Guillaume le Conquérant lui alloue.

 

Pillages, incendies et effondrements successifs ont raison de l'église principale. L'abbaye retrouve malgré tout sa prospérité au XVIIIème siècle et se reconstruit peu à peu. Sous la Révolution, les moines sont chassés et les bâtiments sont vendus comme biens nationaux et utilisés comme ateliers. L'abbatiale disparaît totalement, dépouillée de ses pierres. Ce n'est qu'à partir de 1931 que les moines bénédictins repeuplent le domaine. En 1970, l'abbé fait déplacer une ancienne grange seigneuriale du XIIIème siècle du département de l'Eure sur le site de l'abbaye. Elle en devient la nouvelle église.

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Le domaine de l'abbaye

Le visiteur entre dans l'abbaye par une porte du XVème siècle surmontée d'un pélican, symbole traditionnel du Christ. Une succession de jardins entoure les bâtiments monastiques. De l'ancienne abbatiale du XIIIème siècle, il ne reste que quelques colonnes. L'église actuelle, ancienne grange de Canteloup, est surmontée d'une imposante charpente. Sous ces poutres du XIIIème siècle, une petite chapelle dédiée à la Vierge présente un vitrail décrivant les différentes phases de transplantation de l'édifice. Saint-Wandrille est la seule abbaye de la région à avoir conservé un cloître gothique intact. Il mène aux bâtiments conventuels qui sont encore habités par les moines.

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Les moines de Saint-Wandrille

Sous la règle de Saint Benoît, la vie du monastère est rythmée par les prières et le travail. Les moines commercialisent quelques produits naturels qu'ils récoltent et des objets qu'ils fabriquent eux-mêmes. Outre des objets d'art religieux, le promeneur peut donc trouver du miel et une cire d'abeille très réputée. Les offices religieux, ponctués de chants grégoriens, sont accessibles au public. Que l'on soit croyant ou pas, ces messes sont l'occasion de découvrir un art hérité du Moyen Age et peu représenté de nos jours.

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Au cœur de la "Vallée des Saints", l'abbaye de Saint-Wandrille bénéficie de la présence d'une communauté très active de moines. Ce domaine verdoyant et paisible est propice au ressourcement. L'Abbé Pierre a d'ailleurs choisi de s'y retirer.

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Horaires des offices :

» Vigiles : 5h25

» Laudes : 7h30

» Messe : 9h45 (semaine) 10 h (dimanche et fêtes)

» Sexte : 12h45

» None : 14h15 (semaine) 14h30 (dimanche et fêtes)

» Vêpres : 17h30 (semaine) 17h (dimanche et fêtes)

» Complies : 20h35

 

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Histoire

 

L'abbaye de Saint-Wandrille, anciennement abbaye de Fontenelle, est une abbaye bénédictine de la congrégation de Solesmes située dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie (France). L'abbaye fondée en 649, a connu une longue histoire avec trois grandes périodes de destructions : celle de l'invasion des Vikings, puis celle des Huguenots, et enfin la Révolution française. C'est aujourd'hui une abbaye de moines bénédictins.Histoire de l'abbaye  Abbaye de Saint-WandrilleDe la fondation du monastère de Fontenelle aux invasions vikings (649-858)  Lieux de Fontenelle Avant la fondation de l'abbaye, il y aurait eu un domaine gallo-romain, et une rivière appellé Fontenella, où un moulin aurait été construit. Le 4 mars 638 le domaine fût concédé au roi Dagobert à titre personnel, puis confirmé par Clovis II, le 4 février 639. le domaine fût alors abandonné et l'acte de vente des droits fût passé à Compiègne le 1 Mars 649 par saint Gond (neuveu de saint Wandrille), le 1 mars 650, Clovis II ratifia la vente, et transféra aux religieux les droits.Fondation de l'abbayeSaint Wandrille fonde en 649 l'abbaye de Fontenelle, sur un bien concédé par Erchinoald, maire du palais de Neustrie . De 650 à 668, saint Wandrille et les moines construisent les bâtiments et églises Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Laurent, Saint-Amand, Saint-Saturnin et dit-on de Saint-Pancrace et Notre-Dame de Caillouville, mais contenait aussi une bibliothèque, contenant les oeuvres de saint Grégoire Ier (rapporté de Rome par Saint Gond), ainsi que la règle de saint Colomban . De 678 à 690, saint Ansbert est le nouvel abbé de l'Abbaye et il construit un hôpital pour douze pauvres et seize malades. En 787, sur ordre de Charlemagne un polyptyque, aujourd'hui perdu, est établi par Landry, abbé de Jumièges et Richard, comte de Rouen. Elle est la troisième abbaye de la province de Rouen après Saint-Ouen et Saint-Evrault.Dans une charte de Charles le Chauve datée du 21 mars 854, il est précisé que les religieux de Fontenelle possèdent des biens au Pecq (Yvelines), à Chaussy-en-Vexin (Val-d'Oise), à Pierrepont, dans la commune de Grancourt (Somme), Bution et Marcoussis dans l'Essonne.Invasions Vikings Une première invasion de pirates normands, conduits par Oskar, brûle Jumièges et ses environs, mais ne touche pas à l'abbaye dont les moines parviennent à payer une rançon en 852. Au printemps 858, l'abbaye Fontenelle est pillée par les Normands, et les moines l'abandonnent, emportant les reliques de saint Wandrille et de saint Ansbert. Les moines fuient à Chartres, puis vont à Boulogne et déposent les corps des deux saints au Mont-Blandin   où ils s'établissent un temps en 944.Restauration de l'abbaye à la destruction par les huguenots (858-1566) Vers 960, Richard Ier, duc de Normandie, soutient le rétablissement des moines menés par Gérard de Brogne. Robert le Magnifique émet des chartes de restitution de biens usurpés. De 960 à 966, Maynard Ier dirige l'abbaye avant de partir pour fonder la très célèbre abbaye du Mont-Saint-Michel, et d'en devenir le premier abbé. En 1008 saint Gérard obtient de Richard II de Normandie l'abbatiat de Fontenelle. La foudre détruit en partie la basilique de Saint-Pierre, qu'il réédifie de manière plus élégante. C'est au cour de ces travaux qu'en 1027, neuf tombeaux sont découvert deux vide, ceux de saint Wandrille et de saint Ansbert et les restes de saint Vulfran. Son successeur saint Gradulphe envoie des moines de l'abbaye afin de peupler l'abbaye de Préaux, vers 1040. De même l'abbaye contribue à la fondation de l'Abbaye de Grestain vers 1050. En 1145 le pape Innocent II et en 1164 le pape Eugène III confirment les biens et privilèges de l'abbaye. Sous l'abbatiat de Pierre Mauviel (1244-1255) un incendie détruit une partie de l'abbaye. Le pape Innocent IV et l'archevêque de Rouen Eudes Rigaud  publient alors des indulgences afin de permettre la reconstruction de l'abbaye.Pierre Mauviel commence la reconstruction dont le chœur gothique et le transept, achevé sous Geoffroy de Noytot. Guillaume Le Douillé construit la nef et le clocher, trois travées sont construites, ainsi que le cloître. À sa mort en 1342, les travaux ralentissent. Ce n'est qu'avec l'abbatiat de Jean de Rochois (1362-1389) que l'église Saint-Paul est finie. Le pape Boniface IX accorde alors le privilège de la mitre et des insignes pontificaux à l'abbaye de Saint-Wandrille. L'abbaye est à nouveau abandonnée durant la Guerre de Cent Ans. Les moines s'établissent à « l'Hostel Saint-Wandrille » à Rouen. En 1483, André cardinal d'Espinay, archevêque de Lyon et de Bordeaux, se fait adjuger l'abbaye. Les abbés sont alors élus. En 1523, Claude de Poitiers prend possession de l'abbaye, le père abbé est alors nommé et non élu. C'est alors la période des guerres de Religion.Pendant les guerres de Religion, l'abbaye est pillée en mai 1562 par les protestants et leurs partisans. Ainsi des ornements de la sacristie son brûlés sur le tombeau de cuivre de l'abbé Jean de Rochois. En 1566, les reliques de saint Wandrille et saint Vulfran sont en partie détruites ainsi que des parties de l'abbaye.De la restauration et la réforme de Saint-Maur à la Révolution française (1566-1790)   1566-1636 Effondrement de l'abbayeSuite à la destruction des huguenots, les ruines sont importantes. L'abbaye est considérée alors comme une propriété de la famille de Neuville. En 1631, le clocher bâti en 1331 s'effondre, faute de réparation et entraîne avec lui une partie des voûtes de l'abbaye. C'est donc l'abbé Ferdinand de Neufville de Villeroy , évêque de Saint-Malo puis de Chartres, qui entreprit la restauration de l'abbaye affirmant qu'il « n'y avoit rien à profiter pour lui des mines de pierres cassées, des voutes tombés par la chute du clocher, voûtes qu'il falloit absolument réparer ». C'est lui qui favorise l'introduction de la Réforme de saint Maur.1636-1789 Réforme Saint-Maur En 1636, l'arrivée de Dom Guillaume Gérard et de dix huit moine de Jumièges introduisent la réforme de Saint-Maur, réforme de l'ordre bénédictin en France. Dom Phillibert Cotelle, nommé en 1635 fait rénover le chœur, en 1647 le cloître est à son tour restauré, les « piliers et arcs-boutans » de la nef ainsi que le plan de la coupole qui devait remplacer la tour à la croisé du transept. Entre 1678 et 1684, Doms Hunault et Marc Rivard construisent la salle capitulaire et le dortoir qui existe encore maintenant. En 1757 deux pavillons sont construits : le « pavillon de la Nature » et le « pavillon de la Grâce », ainsi que la grande porte nommée « porte de Jarente » (1760).Révolution française et destruction de l'abbayeLors de la Révolution française les ordres religieux sont supprimés, à la fin de 1790, les moines de Saint-Wandrille doivent quitter l'abbaye, dont l'un des moines, Dom Louis-François Lebrun meurt martyr pour avoir refusé un poste dans l'église constitutionnelle, il meurt sur un ponton à Rochefort. Le 1er octobre 1995, il a été béatifié par le pape Jean-Paul II, sur la place Saint-Pierre à Rome.Le 17 janvier 1792, lors de la Révolution française, l'abbaye vide de ses habitants est qualifiée de bien national, vendue, cent mille francs payés en assignats, au citoyen Cyprien Lenoir. L'église abbatiale est considérée comme carrière de pierres, et démolie.En 1826, l'abbaye propriété de Cyprien Lenoir, reçoit la visite de l'archéologue Eustache-Hyacinthe Langlois. Sous la Restauration l'intérêt pour le style gothique renaît entraînant la visite à l'abbaye Saint-Wandrille de la duchesse de Berry et de Victor Hugo.En 1863, l'abbaye est rachetée par Stackpoole, qui tenta de la restaurer.De la restauration fin du XIXe siècle au XXIe siècle  Le cardinal Léon Thomas (cardinal, archevêque de Rouen) eu le projet de faire revivre « Fontenelle la Sainte », l'abbaye est rachetée par une société civile, et est louée aux moines de Ligugé, issus de l'Abbaye de Solesmes. Le 13 février 1894, les bénédictins rentrent à l'abbaye Saint-Wandrille.Relevée en 1894 par des moines venus de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé de la congrégation de Solesmes, elle est élevée au rang d'abbaye en 1898. Le premier père abbé est dom Joseph Pothier.1901-1931 Exil des moines, parenthèse privée de l'abbaye. En 1901, la République française impose la loi sur la séparation des églises et de l'État, et de nombreuses congrégations partent en exil, dont les moines de Saint-Wandrille qui partent en exil le 29 septembre 1901 en Belgique.Durant cette période l'abbaye redevient une propriété privée, celle de l'écrivain belge Maurice Maeterlinck. Le grand réfectoire servait de lieu de scène. On sait que Georgette Leblanc y joua.1931 - XXIe siècleLes moines reviennent d'exil le 26 janvier 1931. Depuis l'abbaye est habitée sans discontinuer par les moines. Le 17 juin 1940 le monastère est pillé par les Allemands, mais ils ne touchent pas à l'oratoire, la sacristie et la bibliothèque. Dans la nuit du 9 au 10 août 1944, l'aile ouest du monastère datant du XVIIe siècle est endommagée par les alliés, détruisant le deuxième étage de l'aile et l'escalier Saint-Jacques, ainsi que des dégâts aux toits des autres bâtiments . Le 21 juillet 1954, veille de la Saint Wandrille une partie des communs subit un incendie, là où se situait les ateliers de l'abbaye[14]. L'Abbé Pierre y séjourna durant la fin de sa vie, de 1983 à 1991[15], il est d'ailleurs enterré non loin de là, à Esteville.Nom et armoiries du monastère   Portail de Abbaye de Saint-Wandrille, comportant le blason de l'AbbayeNom de l'Abbaye: Fontenelle puis Saint Wandrille Les premières sources de présence de l'abbaye parlent de l'abbaye de Fontenelle (Fontenella en version latine) , appellation qui date sans doute de la période gallo-romaine, l'abbaye étant fondée sur les ruines d'une villa ruinée lors des invasions barbares. Lors de l'invasion des Normands, le monastère de Fontenelle disparut et réapparut en 960, sous le nom d'abbaye de Saint-Wandrille. La tradition a ainsi réuni les deux appellations Fontenelle et Saint Wandrille .Armoiries

 

 

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Le blason est "d'azur à la fasce ondée d'argent accompagnées de trois fleurs de lys d'or, posées deux et un", l'"onde d'argent" exprime en terme héraldiques la brisure des cent-quatre ans d'interruption de la vie monastique à Saint-Wandrille (1790-1894). Ce blason qui ressemble à celui des rois de France est dû au fait que l'abbaye était sur le domaine royal, et était donc autorisée à porter les armes de France. Une devise a été rajoutée en 1894 "Quasi lilia quoe sunt in transitu aquae" ("Comme les lys sur les bord des eaux) tiré du livre de l'Ecclésiastique (Livre 8).

Bâtiments

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  C'est le seul cloître gothique complet de Haute-Normandie . Ce cloître a été construit sur l'emplacement de deux autres cloîtres, l'un construit par saint Wandrille et relevé par saint Anségise et l'autre construit par Maynard Ier. L'actuel cloître date sur sa partie la plus ancienne, c'est-à-dire celle qui s'appuyait sur le nef de l'église (galerie sud), aux premières années du XIVe siècle. Il compte sept travées en arc brisé (auparavant fermés par des vitraux au XVIIe siècle), les arcades reposent sur des piles qui s'allonge en colonnettes et renforce les contreforts avancés sur le préau. la voûte repose sur des croisées d'ogives elles-même décorées. Sur chaque clé de voûte on trouve des armes de l'abbaye, puis celle de l'abbé Jean de Brametot, et un groupe de six personnages. Les galeries de l'est, ouest et nord sont plus basses et datent du gothique flamboyant (1410-1530). C'est sur la galerie est que s'ouvre la porte de la sacristie (refait par M. de Stackpoole).

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Grand réfectoire
C'est la partie la plus ancienne de l'abbaye, vaste nef de trente-trois mètres cinquante de long et neuf mètres de large. Le temps de la construction remonte à l'an 1027, sur la paroi qui longe le cloître et sur celle de l'est, court une arcature romane de la fin du XIIe siècle, qui a disparue au XIVe siècle remplacée par un mur percé de sept fenêtres. Le vaisseau est recouvert d'une haute voûte de bois en arc brisé du XVIe siècle. Actuellement la salle est encore le réfectoire des moines, où le repas commence par le Bénédicité et les Grâces, et pendant le repas est lu la « lecture de table ».
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Le chœur
Le chœur comptait six travées droites et une abside. Les arcades, en tiers-point, reposaient sur des piles tondes. L'entrée du chœur été fermée par un jubé, détruit en 1631, et reconstruit par un autre orné de statues en 1672. Un déambulatoire faisait le tour du chœur, et s'ouvraient sur quinze chapelles, celles-ci correspondant aux travées du chœur. Il y avait ainsi les chapelles Saints-Sébastien-Roch-et-Adrien, Sainte Geneviève, Saint Vulfran, Saint Eloi, les douze apôtres, Sainte Marie-Madeleine, Saint Nicolas, les Saintes Vierges, Saint Martin, Sainte Anne, le Saint-Sépulcre, Notre-Dame et Saint Benoît.


Cloître de l'Abbaye de Saint-Wandrille
Chapelle Saint-Saturnin

 

La chapelle Saint-Saturnin remonte selon certains à l'époque de Saint Wandrille . Cependant on date l'édifice de la fin du Xe ou début XIe siècle, car elle est bâtie sur un plan tréflé, et des restes de chapiteaux archaïques laissent penser à une reconstruction sur des fondations de l'époque carolingien .

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Bâtiments du XVIIIe siècle

 

Ces bâtiments sont dus aux moines mauristes, rebâtis entre 1640 et 1685, concentrant les divers services en quelques bâtiments hauts et vastes. Le plan est régulier et rectiligne. Pourvues de grandes fenêtres, les nobles façades coiffées de hautes toitures percées de lucarnes, mais dépourvues de toute ornementation superflue, reflètent à la fois la majesté du Grand Siècle et l'austérité des moines mauristes. Le bâtiment de l'ouest présente une longue façade prolongée par le Pavillon de la Grâce, postérieur de quatre-vingts ans. Ce bâtiment abrite entre autres la bibliothèque du monastère.

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Grange médiévale
Dans l'ancienne grange du XIVe siècle est installée la librairie-magasin de l'abbaye. L'étage est occupé par les ateliers et bureaux de Fontenelle Microcopie, du négoce de produits d'entretien et des éditions de Fontenelle. La partie droite de ce bâtiment fut reconstruite en 1699, elle est occupé aujourd'hui par divers ateliers .

 

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Commentaires
T
Administrateur consciencieux, ardent réformateur et visiteur infatigable, il rédigea une chronique quotidienne qui fourmille d’indications précieuses sur le contexte social, politique, économique et religieux dans lequel il vivait : le Regestrum visitationum archiepiscopi Rothomagensis ou « Journal des visites pastorales d’Eude Rigaud ».<br /> <br /> Plus de détails ici :<br /> <br /> http://www.villemagne.net/site_fr/rome-eudes-rigaud.php<br />
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A
Je cherche désespérément à me procurer la cire rouge pour tomette, fabriquée par les moines de l'abbaye de St Wandrille, anciennement vendue chez le droguiste de mon village... qui a disparu. Comment faire pour m'en procurer aujourd'hui ?<br /> Merci de me répondre... A. Nobel
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