Abbaye du Bec Hellouin
Une silhouette gothique au milieu des bocages, la haute tour Saint-Nicolas du Bec-Hellouin témoigne de cette ancienne abbaye bénédictine, fondée au XIe siècle. En 1034, le chevalier Herluin s’installe près de la rivière du Bec, créant une première église abbatiale qui accomplira son rayonnement intellectuel avec Lanfranc, futur archevêque de Canterbury. Religieux et érudits du Moyen Âge la fréquentent et l’école du Bec devient célèbre dans le monde entier. Reconstruit aux XVIIe et XVIIIe siècles par la congrégation de Saint-Maur, le monastère est toujours dominé par sa tour. Une communauté de moines bénédictins y est installée depuis 1948.
Cette abbaye fut fondée par le chevalier Herluin en 1034. Elle connut un grand rayonnement intellectuel dès le 11e siècle, notamment grâce aux moines Lanfranc et saint Anselme.
Les bâtiments actuels sont des 17e et 18e siècles. Reconstruits par la congrégation de Saint-Maur, ils s’ordonnent autour d’une vaste cour qui jouxte le cloître. L’ancien et le nouveau réfectoire sont les salles les plus remarquables. La haute tour Saint-Nicolas est un vestige du 15e siècle.
Le Bec-Hellouin fut utilisé comme écurie militaire durant tout le 19e siècle et subit de graves dommages. Il est occupé depuis 1948 par une communauté de moines bénédictins olivétains. Ceux-ci ont su, avec l’aide de la Caisse des monuments historiques et des sites, lui redonner vie.
A 21 kilomètres au nord-ouest du Neubourg, niché au creux d'une vallée, le Bec-Hellouin est un petit village typiquement normand qui renferme une abbaye, témoin de son importance au Moyen Age en tant que foyer de culture et centre religieux.
Fondée en 1034 par le père Herluin, l'abbaye Notre-Dame du Bec-Hellouin devint rapidement un haut lieu de la pensée occidentale. Ravagée par un incendie au XVIIIème siècle, elle fut transformée en caserne à la Révolution puis vendue par Napoléon. Démolie au XIXème siècle, on n'aperçoit de l'abbatiale d'origine que les socles des piliers et quelques arcades gothiques dans le transept.
La visite vous fait pénétrer dans la nouvelle abbatiale, aménagée dans l'ancien réfectoire mauriste. Admirez la salle voûtée aux proportions majestueuses. Au milieu du chœur, un sarcophage de pierre du XIème siècle renferme le corps du fondateur.
Le cloître du XVIIème siècle conserve une belle porte gothique ainsi qu'un escalier d'honneur monumental. C'est l'un des premiers cloîtres classiques de France avec terrasses à l'italienne.
Dominant l'édifice, la tour Saint-Nicolas, du XVème siècle, est le vestige le plus important de l'ancienne église abbatiale.
Une balade dans le parc verdoyant de l'abbaye vous permet d'obtenir une jolie vue de l'ensemble des bâtiments.